FGTIC International Symposium: Women, gender and ICT (nineteenth- and twentieth-century, Europe)

fgticParis 15-16th May 2014
Institut des sciences de la communication du CNRS
20 rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris
Free entry, register before 10th May. Contact: fgtic@iscc.cnrs.fr

15th May 2014

9.30-17.30

Morning

9.30 Opening Session

  • Eric Bussière, Professeur titulaire de la chaire Jean Monnet d’Histoire de la construction europeenne à l’Universite de Paris-Sorbonne, Directeur de l’UMR IRICE (Paris I, Paris IV, CNRS), Directeur du LabEx EHNE
  • Fabrice Virgili, Directeur de recherche au CNRS (IRICE, CNRS, LabEx EHNE), responsable de l’Axe « Genre et Europe » du Laboratoire d’excellence EHNE

10.00-10.55 From Telegraph to Telephone

Chair : Jean-Claude Ruano-Borbalan, Directeur du laboratoire HT2S-CNAM, Professeur (CNAM)

  • Telegraphy and the « New Woman » in late 19th Century Europe – Simone Müller-Pohl, University of Freiburg
  • L’affaire Sylviac (1904-1906) ou Jeanne d’Arc contre les demoiselles du telephone – Dominique Pinsolle, Universite Bordeaux-Montaigne

Break

11.10-12.30 From Radio to Networks

Chair : Cecile Meadel, Professeure à Mines ParisTech, Centre de sociologie de l’innovation

  • Mary Agnes Hamilton, femme de lettres, journaliste et deputee à l’âge d’or de la radiodiffusion et du suffrage des femmes – Audrey Vedel Bonnery, Universite Charles de Gaulle – Lille 3
  • Les femmes et l’arrivee du petit ecran dans les foyers – Claire Blandin, Universite Paris Est Creteil Val de Marne, UPEC-CRHEC (EA4392)
  • « Il a free, il a tout compris ? ». La mise en scène mediatique des usages des NTIC – Justine Marillonnet, Institut de la Communication de l’Universite Lumière Lyon 2

12.30 – 14.00 Free Lunch

Afternoon

14.00- 15.20 Pioneering Women

Chair : Frederic Clavert, Ingenieur de recherche, LabEx EHNE

  • Femmes expertes en langage d’indexation en Europe (XIXe-XXe siècles): Suzanne Briet, Marie Moliner, Karen Spark Jones – Sylvie Fayet-Scribe, Universite Paris 1 Pantheon-Sorbonne
  • Hedy Lamarr – pioneer of modern wireless communication systems – Nicola Hille, University of Stuttgart
  • Heureusement qu’il y avait Yoko Tsuno – Sylvie Allouche, Universite de Technologie de Troyes, CREIDD

Break

15.40-17.00 In a binary world

Chair : Christophe Lecuyer, Professeur d’histoire des sciences et des techniques à l’Universite Pierre et Marie Curie et senior research fellow au Charles Babbage Institute à l’Universite du Minnesota.

  • From computing girls to data processors: Women computers in the Rothamsted Statistics Department – Giuditta Parolini, Berlin Center for the History of Knowledge and Technische Universität Berlin
  • Programmation informatique et genre en Europe : emergence et sexuation d’un metier entre 1960 et 1990 – Chantal Morley, Institut Mines-Telecom, Telecom École de Management, LITEM & Martina McDonnell, Institut Mines-Telecom,Telecom École de Management, LITEM
  • Les nouvelles technologies au service de l’internationalisme feministe post-guerre froide: « NEWW On-Line Project » – Ioana Cîrstocea, CNRS, UMR 7363 SAGE Strasbourg

17.00- 17.30 Femmes et médias, le regard de Médiamétrie

  • Philippe Tassi, Directeur General Adjoint de Mediametrie & Charles Juster, Directeur de la Communication de Mediametrie

16th May 2014

9.30-18.00

Morning

9.30-10.20 Careers and Professionnalisation

Chair : Gerard Alberts, Universiteit van Amsterdam

  • Breaking the « Glass Slipper »: Lessons from the Historical Evolution of Occupational Identity in ICT and Commercial Aviation Contexts – Karen Lee Ashcraft, Department of Communication, University of Colorado Boulder & Catherine Ashcraft, National Center for Women & IT, University of Colorado Boulder
  • Un âge d’or revolu ? Carrières feminines dans l’informatique en France (1955-1980) – Pierre Mounier-Kuhn, CNRS & Universite Paris-Sorbonne, Centre Alexandre Koyre

Break

10.35-12.30 Round-table Conference: Women Researchers in Computing

Moderator: Benjamin Thierry, Irice-CRHI, Paris-Sorbonne, ISCC

12.30-14.00 Free Lunch

Afternoon

14.00-15.20 Tools and Affirmation Spaces

Chair : Delphine Gardey, Directrice de l’Institut des Etudes Genre, Faculte des Sciences de la Societe, Universite de Genève

  • Airing the differences: women in the Spanish free radio movement (1976-2014) – Jose Emilio Perez Martínez, Department of Contemporary History, Universidad Complutense de Madrid
  • Que reste-t-il de Donna Haraway ? Cyborg, feminisme et anthropocentrisme – Pierre Lenel, LISE (CNRS, CNAM)
  • Les TIC : outils de resistance feministe ou miroir deformant ? – Karine Bergès, Universite de Cergy-Pontoise

Break

15.40-17.15 Generational Approaches

Chair : Alec Badenoch, Department of Media and Culture Studies, Utrecht University

  • Sexuation des pratiques numeriques des seniors et expression de son identite de genre – Helène Bourdeloie, Universite Paris 13, LabSIC & Costech – UTC
  • La mise en scène genree des usages des TIC : une comparaison entre la presse « jeune » allemande et la française (1994-2014) – Marion Dalibert & Simona De Iulio, Universite de Lille3, Groupe d’etudes et de recherche interdisciplinaire en information et communication (GERiiCO)
  • Des adolescent-e-s et des jeux video. Quels heros, quelles heroïnes, pour les unes, pour les uns ? – Fanny Lignon, Universite Lyon 1 – ESPE, Laboratoire THALIM/ARIAS (CNRS/Paris3/ENS)
  • Les « blogs de filles » : espaces d’appropriation et de contestation du genre – Alexie Geers, Lhivic (Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine) – EHESS

17.15 Closing Session

  • Anne Pepin, Directrice de la mission pour la place des femmes au CNRS
  • Ruth Oldenziel, Eindhoven University of Technology, Senior Fellow at the Rachel Carson Center, Munich

This International Symposium is organised by axes 1 and 6 of the LabEx EHNE (Ecrire une nouvelle histoire de l’Europe – Writing a New History of Europe, http://labex-ehne.fr//), in partnership with the CNRS Institute for Communication Sciences (ISCC) and with the support of the LISE (CNAM/CNRS).

Organizers

  • Delphine Diaz (IRICE, Universite Paris-Sorbonne, LabEx EHNE)
  • Valerie Schafer (ISCC, CNRS)
  • Regis Schlagdenhauffen (LISE, CNAM/CNRS, LabEx EHNE)
  • Benjamin Thierry (IRICE, Universite Paris-Sorbonne)

Program Committee

  • Gerard Alberts (Universiteit van Amsterdam)
  • Alec Badenoch (Department of Media and Cultural Studies, Utrecht University)
  • Isabelle Berrebi-Hoffmann (LISE, CNAM/CNRS)
  • Niels Brügger (The Centre for Internet Studies, Aarhus University)
  • Frederic Clavert (Universite Paris-Sorbonne, IRICE, LabEx EHNE)
  • Delphine Gardey (Faculte des Sciences de la Societe, Universite de Genève)
  • Pascal Griset (Universite Paris-Sorbonne, CRHI-IRICE/ISCC, LabEx EHNE)
  • Sandra Laugier (Universite Paris 1 Pantheon-Sorbonne, IUF)
  • Christophe Lecuyer (Universite Pierre et Marie Curie)
  • Ilana Löwy (Cermes, CNRS, EHESS, Inserm, Paris 5)
  • Cecile Meadel (CSI, MINES Paris Tech)
  • Ruth Oldenziel (Eindhoven University of Technology, Senior Fellow at the Rachel Carson Center, Munich)
  • Jean-Claude Ruano-Borbalan (HT2S, CNAM)
  • Fabrice Virgili (IRICE, CNRS, LabEx EHNE)

Conference Secretary

  • Arielle Haakenstad (Universite Paris-Sorbonne, IRICE/ISCC, LabEx EHNE)

For further informations : fgtic@iscc.cnrs.fr.

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(Français) Atelier: “L’européanisation comme objet et catégorie d’analyse dans les sciences humaines et sociales” – 10-11 avril 2014

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Européanisation042014L’européanisation est une catégorie d’analyse mobilisée par les sciences humaines sociales depuis plus de vingt ans. En sociologie ou en science politique, son objet se borne initialement à désigner les phénomènes d’institutionnalisation de l’Union européenne. Dans ses développements récents et dans sa mobilisation par les historiens, sa signification a été déplacée pour permettre l’analyse des convergences et transferts entre différents sociétés européennes. Cette invention croisée de l’européanisation, et les multiples usages dont cette catégorie d’analyse peut faire l’objet invitent à mettre en dialogue les différentes disciplines. Ainsi, l’atelier entend contribuer à améliorer la compréhension de ce que recouvre la catégorie d'”européanisation” et aider les jeunes chercheurs dans l’utilisation de ce concept.

En coopération avec « Saisir l’Europe », le CIERA et le LabEx « Éccrire une histoire nouvelle de l’Europe », avec le soutien financier de l’Université franco-allemande.

Programme de l’atelier.

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(Français) Le projet d’Encyclopédie pour une Histoire Nouvelle de l’Europe présenté à la conférence du National Council on Public History

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(c) NCPH
(c) NCPH

Frédéric Clavert, ingénieur de recherche au LabEx EHNE, présentera le 20 mars 2014 l’Encyclopédie pour une Histoire Nouvelle de l’Europe à la conférence annuelle du National Council on Public History (NCPH). Le NCPH est une association états-unienne s’intéressant aux relations entre le grand public et l’histoire.

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(Français) Journée d’études ‘Critique d’art et nationalisme’

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Affiche 'Critique d'art et nationalisme'Dans le cadre de l’axe 7 du LabEx EHNE, les doctorants du Centre André Chastel (Carole Rabiller et Jonathan Lévy, avec l’aide de Thierry Laugée, maître de conférence) organise la journée détudes ‘Critique d’art et nationalisme’, les 18 et 19 avril.

La critique est, en histoire de l’art, l’un des miroirs identitaires d’une nation, une conséquence d’un héritage façonné par les codes sociaux et culturels d’un pays. Elle repose sur des conventions qui lui sont propres, admises et acceptées, consciemment ou non, par ses auteurs et son public. Les textes de critique d’art français apprennent par conséquent tout autant sur la culture de l’observateur que sur celle de l’observé.

Cette journée d’étude vise ainsi à révéler les dimensions anthropologiques et politiques de la critique d’art française du XIXe siècle. Il s’agira d’appréhender le discours sur l’art comme participation à la conscience collective de la spécificité d’une nation. Au travers des commentaires de salons, des comptes rendus d’expositions ou encore d’ouvrages d’histoire de l’art, il est attendu des intervenants qu’ils proposent des communications portant sur la question des « transferts culturels » européens, et leurs conséquences sur la construction et la diffusion des stéréotypes nationaux, culturels ou encore ethniques. Ce faisant, nous verrons s’il est possible d’analyser les supports et les logiques de mouvement ou de réappropriation entre deux espaces culturels définis : la France et le reste de l’Europe. L’étude des interactions artistiques entre ces différentes cultures et sociétés – ainsi que les fractions et les groupes qui les composent – dans leur dynamique historique, visera à rendre compte des conditions qui ont marqué leur déclenchement et leur construction.

Le programme de la journée est désormais disponible.

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(Français) Appel à communication: Colloque international “Espace public européen : histoire et méthodologie” (Paris, 9-10 octobre 2014)

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Proclamation de la République romaine, le 27 pluviose, an VI : [estampe] / dessiné par Carle Vernet ; gravé à l
Proclamation de la République romaine, le 27 pluviose, an VI: [estampe] / dessiné par Carle Vernet ; gravé à l’eau forte par Duplessi-Bertaux ; terminé par Delaunay jeune. Source: gallica.bnf.fr
Au cours des soixante dernières années, l’Europe s’est construite comme espace politique, juridique et économique. A travers un long parcours, scandé par plusieurs accords, traités, rencontres, débats, des institutions supranationales communes ont été créées, des politiques économiques communautaires ont été mises en place, un droit communautaire a été établi et appliqué.

A partir du traité de Paris (18 avril 1951), les premières institutions supranationales et politiques communes ont été mises en place. A l’heure actuelle, un Conseil européen, qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats de l’Union, fixe les grandes orientations politiques générales. Un Parlement – élu au suffrage universel et devant lequel les citoyens peuvent présenter des pétitions – exerce le pouvoir législatif avec le Conseil de l’Union, organe qui représente les Etats membres. Une Commission européenne, créée en 1958 et qui se compose d’un commissaire par Etat membre, est l’organe exécutif de l’Union et détient le monopole de l’initiative législative. La Cour de justice de l’Union européenne, créée en 1952, et dont les arrêts s’imposent à l’ensemble des Etats membres de l’Union, veille à l’application des traités européens et à l’interprétation uniforme du droit communautaire.

L’Europe s’est constituée aussi en tant qu’espace économique. Depuis la création d’un marché commun (Traité de Rome, 25 mars 1957),  est entré en vigueur un système monétaire européen (5 décembre 1978), et la libre circulation des capitaux (1er juillet 1990 ). En 1998 a été créée une Banque centrale chargée de définir et mettre en œuvre la politique monétaire de l’Europe où, depuis le 1er janvier 2002, l’euro est devenu la monnaie circulante. Les mesures anti-crise pour la zone euro adoptées par le Conseil européen en 2010 sont la plus récente preuve de l’indéniable existence d’un espace économique européen.

Entre la seconde moitié du XXe siècle et le début du XXIe, l’Europe a acquis donc – non sans difficultés – une dimension politique et économique de plus en plus définie, identifiable comme « européenne ». Cependant, ce processus n’a pas été accompagné par la construction d’une espace public européen.

La volonté de constituer une Europe qui ne se limite pas à sa dimension politique, juridique et économique, faisait néanmoins partie des propos des ses pères fondateurs, qui voulaient créer en Europe un espace culturel commun, reconnu comme tel par ses citoyens. La création, en 1949, du Conseil d’Europe, organe pensé pour favoriser la prise de conscience d’une identité culturelle européenne occidentale, a été le premier pas fait en cette direction.

Même si par la suite, dans la construction de l’Europe, les aspects économiques et politiques ont été privilégiés, le projet de créer un espace public européen n’a jamais été oublié. Le Traité de Maastricht rappelle la vocation de l’Union à permettre « l’épanouissement des cultures des Etats », mais il met également en évidence leur « héritage culturel commun ». La Constitution européenne (2004), dans son préambule, précise que l’Europe veut demeurer un continent ouvert à la culture en s’inspirant de ses héritages humanistes.

Sur le plan concret, des politiques de coopération culturelle ont été mises en place au fil des années. Les programmes de recherche européens, les programmes de mobilité étudiante (Erasmus), la reconnaissance des diplômes dans tous les Etats de l’Union visent au développement d’un culture commune, en laissant aux différents Etats la liberté de définir leur propre politique culturelle dans la richesse de leur diversité. De plus, la nouvelle politique de communication de l’Union Européenne vise de façon explicite à créer un espace public européen, avec la mise en place de programmes de recherche et d’autres initiatives. Par exemple, en 2001, la Commission européenne a mis en place un groupe de travail sur l’ « Espace public européen » lors de la préparation du Livre blanc sur la gouvernance.

En dépit de cette volonté et de ces initiatives, un espace public européen n’existe pas encore, ce qui fragilise, indirectement, l’Europe politique et économique.

La question de l’espace public européen a suscité de vifs débats au sein de la communauté scientifique.

Face à la formation d’un espace politique et économique européen, plusieurs analystes des politiques publiques ont remarqué que la formation d’une espace public – dans la définition donnée par Jürgen Habermas de «  processus au cours duquel le public constitué d’individus faisant usage de leur raison s’approprie la sphère publique contrôlée par l’autorité et la transforme en une sphère où la critique s’exerce contre le pouvoir de l’État » (Strukturwandel der Öffentlichkeit, 1962) – ne s’est pas constitué d’un façon également uniforme au niveau européen.

Certains, comme le sociologue espagnol Victor Pérez-Diaz, tout en admettant l’absence d’un espace public « central », ont remarqué l’existence en Europe d’espaces publics sectoriels, qu’ils considèrent comme le signe qu’un espace public européen central est destiné à se constituer dans le futur proche (« la sociabilité croissante que connaissent les peuples de l’Europe produit déjà une association civile européenne et produira à terme un espace public », Victor Pérez-Diaz art. 1998).

Depuis quelque temps la communauté scientifique a commencé à débattre, de façon plus générale, autour de l’interprétation et de la valeur de la notion d’espace public européen. Nombreux sont les spécialistes qui mettent en cause l’intérêt heuristique de ce concept, qui, élaboré dans un cadre national, a été souvent utilisé sans recul par les philosophes et les sociologues. Certains mettent par conséquent en discussion la pertinence da la notion d’espace public européen (cf. Eric Dacheux, « Nouvelle approche de l’espace public européen », 2008).

Dans les temps les plus récents, l’approche exclusivement politique généralement donnée à la notion d’espace public a été critiquée. Celle-ci serait en effet trop proche de l’« agora » de la Grèce antique. Le philosophe Daniel Innerarity, par exemple, affirme qu’il faudrait voir l’espace public contemporain comme quelque chose de pluriel et d’inachevé, respectueux de la complexité de notre société actuelle et différent, pas conséquent, de l’espace public homogène et fondé sur le consentement qui caractérise l’idée de communauté dans l’Antiquité.

A l’heure actuelle où, à travers internet et les réseaux sociaux, l’espace public européen est en train de se reconfigurer, le moment paraît être venu pour une réflexion globale – à la fois historique et méthodologique –  autour de cet espace.

Quand un espace public européen est-il paru pour la première fois  dans l’histoire ? Quels ont été les institutions, les événements, les procès qui à partir du Moyen Age, ont permis de concevoir et percevoir l’Europe comme espace public ? Comment et par qui a été occupé l’espace public en Europe aux différents moments de l’histoire ? Dans quelle mesure les découvertes géographiques et la rencontre avec d’autres cultures ont renforcé la perception de l’Europe en tant qu’espace commun et public ? Comment l’espace public européen va-t-il se configurer dans l’avenir ? Comment appréhender, du point de vue méthodologique, l’espace public européen ? Quelle est l’actualité de la définition donnée par Habermas il y 50 ans ? Selon quelle perspective orienter les recherches dans l’avenir ?

Ce colloque international et interdisciplinaire se propose d’explorer toutes les dimensions de cette problématique, dans une démarche à la croisée de l’histoire, de la sociologie, l’anthropologie et de la philosophie.

Il sera organisé autour de deux thématiques:

  1. L’espace public européen dans l’histoire (Moyen Age- XXIe siècle)
  2. Méthodologique : comment appréhender l’espace public européen ?

Les propositions d’une page maximum, accompagnées d’un CV d’une page maximum, sont à envoyer à Corinne DORIA et à Gérard RAULET par email avant le 30 avril 2014 aux adresses suivantes: corinne.doria@gmail.com; gerard.raulet@paris-sorbonne.fr.

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(Français) Participation du LabEx EHNE au colloque “L’Image en lumière: histoire, usages et enjeux de la projection”

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Affiche de l’atelier-archives du lycée Colbert
Affiche de l’atelier-archives du lycée Colbert

Anne-Julie Lafaye, post-doctorante de l’axe 7 du Labex EHNE, et Laurence Girodano professeur d’histoire-géographie au lycée Colbert dans le Xe arrondissement de Paris, présenteront une communication portant sur « Les projections comme pratique pédagogique : le fonds de vues sur verre du lycée Colbert, Paris » lors du colloque « L’Image en lumière : histoire, usages et enjeux de la projection » qui aura lieu les 22 et 23 mai prochains à l’Université de Montréal.

Les vues sur verre du fonds Colbert, au nombre de presque 2000, ont pour sujet des paysages urbains et ruraux français, européens et d’ailleurs, et parfois les habitants de ces pays. Elles offrent un témoignage inédit sur le monde tel qu’il était vu – présenté au public – dans la France de la Belle Époque. Elles illustrent également le développement, à partir de la fin du XIXe siècle, de l’utilisation d’images projetées en tant que matériel pédagogique.

Vue sur verre du fonds Colbert numérisée : ‘Cracovie, la Vistule et le Zameck’, éditeur : Radiguet et Massiot.
Vue sur verre du fonds Colbert numérisée : ‘Cracovie, la Vistule et le Zameck’, éditeur : Radiguet et Massiot.

L’objet de la communication sera de présenter les enjeux de l’exploitation et de la valorisation du fonds Colbert, effectués dans le cadre d’un partenariat entre le lycée Colbert et le LabEx EHNE. Enjeu scientifique bien sûr,  avec les recherches sur l’origine du fonds, le contexte de sa constitution et les débuts des projections lumineuses dans un cadre scolaire. Enjeu pédagogique également, à travers dès maintenant le travail des élèves du lycée sur les plaques de verre et l’élaboration d’un blog et d’une exposition dans le cadre d’un atelier-archives. Ce double enjeu nous permettra d’envisager enfin une réflexion sur l’évolution de l’image projetée dans le monde de l’enseignement : de la projection de vues sur verre à l’usage de l’outil informatique, par le biais duquel les élèves étudient et valorisent aujourd’hui ces dernières.

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(Français) Participation du LabEx EHNE au colloque “Patrimoine et Humanités numériques”

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“Prague, la nouvelle ville prise du belvédère” Radiguet&Massiot, n°33341, Fonds Colbert.
“Prague, la nouvelle ville prise du belvédère” Radiguet&Massiot, n°33341, Fonds Colbert.

Laurence Giordano (Lycée Colbert), Delphine Diaz (LabEx EHNE) et Frédéric Clavert (LabEx EHNE) interviendront au colloque Interdisciplinaire “Patrimoine et Humanités numériques” organisé par Cécile Meynard (MSH-Alpes/Université Stendhal-Grenoble3), Thomas Lebarbé (Université Stendhal-Grenoble3) et Sandra Costa (Université Pierre Mendès-France). Le colloque aura lieu les 10 et 12 juin 2014, à l’amphithéâtre de la MSH-Alpes, Grenoble.

Le LabEx EHNE a pour ambition de publier une encyclopédie en ligne à destination d’un vaste public. Ce projet – qui se rattache à la notion états-unienne de public history – bénéficiera de l’exploitation d’un fonds photographique datant de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle, découvert par Laurence Giordano, enseignante en histoire, au lycée Colbert (Paris). Il s’agit de près de 2 000 photographies sur plaques de verre, issues de la collection Radiguet et Massiot. Représentant l’Europe et le monde à la Belle Époque, ces plaques étaient utilisées dans un but pédagogique, aussi bien auprès des élèves de l’école primaire qu’était alors l’établissement, que des adultes fréquentant les cours du soir.

La communication du LabEx EHNE décrira les étapes de valorisation de ce fonds iconographique, de son inventaire à son utilisation sur le futur site de l’encyclopédie EHNE, en passant par sa « mise en donnée ». Elle insistera notamment sur les trois points suivants:

    • La patrimonialisation numérique de ce fonds : situé dans un lycée parisien et, ainsi, à l’écart des grands projets de numérisation, ce fonds ne devient patrimoine que par sa découverte et sa numérisation;
    • Son exploitation pédagogique, qui entraîne un travail entre historiens du supérieur / historiens du secondaire et leurs élèves ; un travail autour d’une future exposition itinérante. Ici, la numérisation du fonds est une étape qui fédère l’ensemble de cette démarche à la fois pédagogique et scientifique;
    • Son intérêt, enfin, comme l’un des éléments qui rendront l’encyclopédie intéressante pour un plus grand public.

Le troisième point sera le plus développé, insistant sur l’apport de la démarche numérique dans la valorisation de ce fonds, mais, surtout, de sa transformation en patrimoine.

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(Français) Programme 2014: séminaire de la fondation Charles de Gaulle. Le Gaullisme: quelles interprétations?

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Direction : Professeur Gilles Le Béguec, président du Conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle, professeur émérite à l’université Paris Ouest.
Secrétariat scientifique : David Bellamy (université d’Amiens), Frédéric Fogacci (Paris-Sorbonne).
Le séminaire se déroule à la bibliothèque de la Fondation Charles de Gaulle (5, rue de Solférino Paris 7e).

Jeudi 16 janvier 2014 (17h-19h)

Thème : Le gaullisme : vers de nouvelles interprétations ?
Gille Le Béguec : Introduction générale
David Bellamy et Frédéric Fogacci : Un bilan historiographique

Jeudi 6 février 2014 (17h-18h30)

Thème : Le gaullisme est-il un nationalisme ?
Intervenant : Serge Berstein – Professeur émérite d’histoire à Sciences-Po
Discutant : Jean El Gammal – Professeur d’histoire contemporaine à
l’université de Lorraine

Jeudi 6 mars 2014 (17h-18h30)

Thème : Le gaullisme est-il libéral ?
Intervenant : Dominique Reynié – Professeur de sciences politiques à Sciences-Po, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique
Discutant : Jérôme Grondeux – Maître de conférences HDR en histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne

Jeudi 10 avril 2014 (17h-18h30)

Thème : La conception gaulliste du rassemblement
Intervenant : Bernard Lachaise – Professeur d’histoire contemporaine à l’université Bordeaux-3
Discutant : Jean-Paul Thomas – Professeur de chaire supérieure au lycée Henri-IV

Jeudi 15 mai 2014 (17h-18h30)

Thème : Le gaullisme est-il un bonapartisme ?
Intervenant : Sudhir Hazareesingh – Fellow and Tutor en sciences politiques du Balliol College de l’université d’Oxford
Discutant : Éric Anceau – Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne

Contact

  • ffogacci [at] free [point] fr
  • david.bellamy [at] u-picardie [point] fr
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(Français) Appel à contribution: 1814, les Russes en France: des faits, des imaginaires et des mémoires

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Russparis
L’entrée des troupes russes à Paris
  • Dates: Jeudi 16 octobre et vendredi 17 octobre 2014
  • Lieu: Paris
  • Langue de travail: français

L’objet du colloque est de s’intéresser non pas à la campagne de France dans son ensemble, mais à l’invasion du territoire français et aux conséquences de son occupation par les troupes impériales russes.

Il s’agira d’abord, archives diplomatiques et militaires à l’appui, de comprendre pourquoi cette invasion prit place et d’analyser dans quel contexte politique et géopolitique elle se déroula.

On se penchera également sur les modalités concrètes de l’occupation et, en faisant la part belle à des sources publiques et privées (journaux intimes, correspondances….), tant françaises que russes, on s’attachera à rendre compte du déroulement concret de cette occupation : qu’en fut-il du comportement des troupes d’occupation ? des réactions des populations ? à quel vécu et quel ressenti cette rencontre forcée donna-t-elle lieu ?

Enfin on s’intéressera aux perceptions et aux représentations nées de cette confrontation franco-russe, à la mémoire française et russe qu’elle a suscitée et à l’imaginaire littéraire, artistique et politique qu’elle a nourri au fil du XIXe siècle et au-delà.

*

Les propositions d’une page maximum, accompagnées d’un CV d’une page maximum, sont à envoyer au Prof. Marie-Pierre Rey et à Céline Marangé par email avant le 31 mars 2014 aux adresses suivantes : marie-pierre [point] rey [at] univ-paris1.fr ; celine [point] marange [at] univ-paris1 [point] fr.

Télécharger le PDF de l’appel. Pour plus d’information, voir le site du Centre de Recherches en Histoire des Slaves.

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Call for Contributions – Women, Gender and Information and Communication Technologies (Europe, 19th-21st centuries)

International Symposium, Paris, 15-16 May 2014

Organized by LabEx EHNE (Écrire une histoire nouvelle de l’Europe – Writing a New History of Europe), research strands 1 and 6 (http://labex-ehne.fr//),in partnership with the CNRS Institute for Communication Sciences (ISCC)

Although pioneering studies have contributed in the last few years to highlighting numerous aspects of the gendered construction of Information and Communication Technologies (ICT), via analyses concerning women telephone operators, female radio listeners, or even the ENIAC Girls, the place of women and of gender in the history of information and communication technologies remains to be reflected upon and written, whether it is the role and the representation of the two sexes regarding research, conception, utilisation or consumption.

It is hoped that these two days will compare European perspectives on the historical relations that women have maintained with information and communication technologies, since the telegraph. The study days invite transnational and interdisciplinary analyses across the long term, drawing as much upon the history of computer science and ICT as upon the history of work, organisations, consumption, education, media, and gender studies.

In touching upon imaginations, values, figures, models and practices that cut across the history of the telegraph, the telephone, the radio, the TV, the internet and digital devices, we hope to explore in particular the manner in which the history of information and communication technologies can enrich gender studies, and conversely the way in which the latter can shed light on studies related to ITC.  The aim is to do so via numerous angles of approach (not exclusive of other approaches):

  • Female actors of ICT: individual and collective historical figures, inventors, programmers, researchers, professional users, consumers etc.
  • The gendered representations of the public actors of ICT and their evolution (discourses, advertising, teaching and education, imagination etc).
  • The stakeholders implicated at the heart of ICT, affected by the problematic of gender (European associations, national or transnational collectives etc).
  • ITCs as producers of new spaces for the expression of gender.
  • The specificity or not of European research in the gendered approach of ITCs in relation to the work carried out in North America.

Papers should be twenty minutes in length and can be delivered in French or English.  The organising committee would be particularly interested in proposals integrating a diachronic dimension and those explicitly touching upon a European dimension. Proposals of post-graduate students or early-career researchers are welcome.

Submission

Proposals should be sent to fgtic@iscc.cnrs.fr

They should be one page long, contain a bibliography and if possible a proposed plan.  Authors can include a summary of their publications/research and a brief biography in their initial e-mail.

Deadlines

  • Deadline for submission of proposals: March 1st 2014
  • Notification of acceptance: March 15th 2014
  • International Symposium: May 15th and 16th 2014

This information is available on http://genreurope.hypotheses.org/.

Organizers

  • Delphine Diaz (IRICE, Université Paris-Sorbonne, LabEx EHNE)
  • Valérie Schafer (ISCC, CNRS)
  • Régis Schlagdenhauffen (LISE, CNAM/CNRS, LabEx EHNE)
  • Benjamin Thierry  (IRICE, Université Paris-Sorbonne)

Program Committee

  • Gerard Alberts (Universiteit van Amsterdam)
  • Alec Badenoch (Department of Media and Cultural Studies, Utrecht University)
  • Isabelle Berrebi-Hoffmann (LISE, CNAM/CNRS)
  • Niels Brügger (The Centre for Internet Studies, Aarhus University)
  • Frédéric Clavert (Université Paris-Sorbonne, IRICE, LabEx EHNE)
  • Delphine Gardey (Faculté des Sciences de la Société, Université de Genève)
  • Pascal Griset (Université Paris-Sorbonne, CRHI-IRICE/ISCC, LabEx EHNE)
  • Sandra Laugier (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IUF)
  • Christophe Lécuyer (Université Pierre et Marie Curie)
  • Ilana Löwy (Cermes, CNRS, EHESS, Inserm, Paris 5)
  • Cécile Méadel (CSI, MINES Paris Tech)
  • Ruth Oldenziel (Eindhoven University of Technology, Senior Fellow at the Rachel Carson Center, Munich)
  • Jean-Claude Ruano-Borbalan (HT2S, CNAM)
  • Fabrice Virgili (IRICE, CNRS, LabEx EHNE)

Conference Secretary

  • Arielle Haakenstad (Université Paris-Sorbonne, IRICE/ISCC, LabEx EHNE)
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