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Colloque international organisé par : Anne Dulphy et Olivier Dard
Laboratoire interdisciplinaire de l’X – LabEx Écrire une histoire nouvelle de l’Europe
Avec la participation de :
Bruna Bagnato,
Francis Balace,
Fatima Besnaci,
Gérard Crespo,
Morgane Delaunay,
Mariana Dominguez,
Katia Khemache,
Fabienne Le Houérou,
Gilles Perez,
Alice Voisin
Table ronde animée par Michaël Foessel
Contact : 01 69 33 33 53
Programme
8h45 : Accueil
9h15-9h30 : Introduction
9h30-12h45 : Flux
Quitter la colonie : l’accueil en métropole des Français d’Indochine de 1945 à aujourd’hui
Alice Voisin, ENS Lyon
Les Italiens en Tunisie et au Maroc après l’indépendance
Bruna Bagnato, Università degli studi du Firenze
Les orphelins d’un empire perdu : lobbies de fonctionnaires et de colons belges après 1960
Francis Balace, Université de Liège
La fin de l’empire colonial portugais : le processus d’intégration des ‘retornados’ au Portugal (1975-2018)
Morgane Delaunay, Université Rennes 2 / Instituto universtário de Lisboa
Les Espagnols du Maroc, 1956-1975, entre départs et retours
Gérard Crespo, EHES
14h15-16h15 : Lieux
Les harkis d’hier à aujourd’hui. Regards sur une migration postcoloniale à partir de l’exemple du Lot-et-Garonne
Katia Khemache, Université Toulouse-Jean-Jaurès
Les Pieds-Noirs d’Alicante: de l’exil à l’implantation
Mariana Dominguez, Aix-Marseille Université / Universidad de Alicante
L’Argentine, un nouveau front pionnier pour les Français d’Algérie ?
Anne Dulphy, École polytechnique-LinX
16h30-18h30 : Table ronde sur la mise en récit, fiction et images
Animée par :
Michaël Foessel (École polytechnique-LinX)
Fabienne Le Houérou (CNRS, cinéaste)
Gilles Perez (documentariste)
Fatima Besnaci (Sorbonne Université)
Olivier Dard (Sorbonne Université)
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Coorganisation : Élisabeth Crouzet-Pavan, Jean-Baptiste Delzant, Clémence Revest.
Comité scientifique : Concetta Bianca, Cécile Caby, Élisabeth Crouzet-Pavan, Jean-Baptiste Delzant, Clémence Revest
Avec le soutien de l’École française de Rome, de Sorbonne Université, du Centre Roland Mousnier, de Axe 3 « L’humanisme européen » du Labex Écrire une Histoire nouvelle de l’Europe.
Argumentaire
La représentation en série des « grands hommes » se déploie tous azimuts dans la production littéraire et artistique de l’Europe entre fin du Moyen Âge et première modernité. Si ce motif aussi foisonnant que polymorphe (notices biographiques, cycles de portraits, collections d’épitaphes, listes de noms etc.) puise ses origines dans diverses traditions antiques et médiévales, comme le genre du De viris illustribus ou le thème des Neuf Preux, il semble connaître alors une exceptionnelle floraison, dans un contexte de mutation culturelle de grande ampleur dont l’Italie est le premier laboratoire. Surtout, il devient un instrument d’exaltation, non seulement des modèles héroïques du passé, mais aussi d’individus contemporains ; et aux côtés des seigneurs, des chefs de guerre et des prélats, apparaissent des lettrés, des artistes, des femmes. L’imaginaire des « hommes illustres » apparaît ainsi, à travers ses différentes mises en scène, comme un registre privilégié d’écriture du temps présent, irrigué par une conscience historique caractéristique de la pensée de la Renaissance. Peuplés de pères fondateurs ou de modèles d’un réveil des vertus antiques, ces nouveaux panthéons composent de la sorte comme une mythologie « de notre temps », une aventure collective et triomphante, qui est une histoire politique, mais également intellectuelle et artistique.
Il s’agira donc, au sein d’une rencontre internationale conçue dans une optique pluridisciplinaire, comparative et sur la longue durée, d’étudier les multiples usages et évolutions du motif des « grands hommes » contemporains et d’en interroger les enjeux symboliques. Quatre questions seront particulièrement mises en avant :
- Comment s’articulent et se répondent art du portrait, biographie et écriture de l’histoire ?
- Par quels vecteurs et selon quelle chronologie ce registre s’est-il diffusé à l’échelle européenne ? Peut-on distinguer des modèles communs ou, au contraire, des spécificités nationales ou locales ?
- Qui sont les individus régulièrement choisis pour composer ces panthéons, et pourquoi ?
- Dans quelle mesure ces œuvres participent-elles à l’élaboration d’une conscience de la « Renaissance » ?
Vendredi 30 novembre
- 9h : Élisabeth Crouzet-Pavan (Sorbonne Université), Clémence Revest (CNRS-Centre Roland Mousnier), Jean-Baptiste Delzant (Aix-Marseille Université),
Accueil des participants et introduction du colloque
Traditions et pratiques d’un genre à la fin du Moyen Âge
Présidence : Clémence Revest
- 9h30 : Jacqueline Cerquiglini-Toulet (Sorbonne Université),
La vie des femmes célèbres constitue-t-elle un genre à la fin du Moyen Âge ? - 10h : Johannes Bartuschat (Université de Zurich),
Le De mulieribus claris de Boccace à la Renaissance - 11h30 : Aurélien Robert (CNRS-Centre d’Études Supérieures de la Renaissance),
Les Vies de philosophes : évolution d’un genre littéraire entre Moyen Âge et Renaissance - 12h : Jean-Baptiste Delzant (Aix-Marseille Université),
Pour le lustre des seigneurs. Le recours aux hommes illustres dans les seigneuries urbaines (Italie, fin du Moyen Âge)
Les héros des temps renaissants
Présidence : Concetta Bianca
- 14h30 : Erminia Irace (Université de Pérouse),
Una genealogia per descrivere l’attualità : gli uomini d’arme nell’Italia illustrata di Biondo Flavio - 15h : Marilena Caciorgna (Université de Sienne),
Heroum virtutes. Uomini illustri, Donne famose nell’arte del Rinascimento : identità e tradizione
Présidence : Cécile Caby
- 16h : Luka Spoljaric (Université de Zagreb),
Dalmatian Humanists and their Heroes - 16h30 : Guy Le Thiec (Aix-Marseille Université),
Du Museo à l’illustration : la fabrique d’hommes illustres de Paolo Giovio.
Samedi 1er décembre
Devenir un homme illustre, dans la France moderne
Présidence : Élisabeth Crouzet-Pavan
- 9h : Jean Balsamo (Université de Reims),
Un Panthéon critique: les Essais de Montaigne. - 9h30 : Philippe Desan (Université de Chicago),
Illustre Montaigne ? La lente construction d’une gloire littéraire. - 11h : Christian Jouhaud (École des Hautes Études en Sciences Sociales),
Histoire de l’échec d’une Vie : ni paradis des saints ni panthéon pour Michel de Marillac (1563-1632). - 11h30 : Oded Rabinovitch (Université de Tel Aviv),
Les Hommes illustres de Charles Perrault (1696) : nation, siècle, media.
Les voies multiples d’un imaginaire
Présidence : Jean-Baptiste Delzant
- 14h : Catherine Kikuchi (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines),
Les hommes illustres sous presses : éditions et reprises du genre dans l’imprimerie européenne au XVe et au début du XVIe siècle. - 14h30 : Naïma Ghermani (Université Grenoble-Alpes),
Une galerie incarnée des grandes hommes : les collections d’armures dans l’Empire au XVIe siècle. - 15h : Roberto Bizzocchi (Université de Pise),
Uomini illustri, famiglie illustri. Mitologie antiche e moderne.
Discussions conclusives
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Comité scientifique : Jean Pierre Bardet (Paris Sorbonne), Denis Crouzet (Paris Sorbonne), Stéphane Grimaldi (Mémorial), Serge Gruzinski, Alain Hugon (HistTéMé –ex-CRHQ), Jean Pierre Poussou (Paris Sorbonne), François Rouquet (HisTéMé-ex-CRHQ)
Avec le soutien de l’Université de Caen Normandie, de la faculté des lettres de Sorbonne université, du Mémorial de Caen, de l’EA HisTéMé (ex-CRHQ), du Centre Roland Mousnier (UMR 8596), du LabEx EHNE, de la MRSH/Séminaire Temps de l’Empire Ibérique, de l’APHG régionale, Caen la Mer.
Argumentaire
Dix ans après la disparition de Pierre Chaunu (1923-2009), son héritage intellectuel nécessite un premier bilan. Pionnier et passeur, cet historien a bâti une importante œuvre personnelle et fait école dans la deuxième moitié du XXe siècle. Plus largement et de façon diffuse, il a élargi sans cesse le champ des problématiques historiques et proposé diverses méthodes pour les résoudre dont les scientifiques actuels sont comptables. L’objectif de ce colloque est d’examiner les possibles relectures des idées et des concepts nés ou/et diffusés par Pierre Chaunu pendant son demi-siècle de magistère pour en mesurer à la fois l’actualité et les écarts avec les questions actuelles, cela à partir du point de vue d’historiens du XXIe siècle, dont la formation n’a été influencée qu’indirectement par l’enseignement de l’historien. Cet examen impose la prise en compte des profondes mutations qui ont bouleversé les sociétés à l’échelle planétaire, de la fin de la Deuxième Guerre mondiale à nos jours. Plusieurs axes de la production historique de Pierre Chaunu pourront être réexaminés à la lumière des évolutions historiographiques des premières décennies du XXIe siècle : la globalisation, la démographie, les mentalités, l’histoire quantitative et sérielle, mais aussi les problèmes des rapports de l’historien avec ses disciples, ou encore avec ses éditeurs.
Dans quelle mesure le « désenclavement » de l’espace européen au XVIe siècle préfigure-t-il la mondialisation du XXIe siècle ? Un premier axe pourra interroger les travaux de Pierre Chaunu sur l’expansion européenne à l’époque moderne et la première mondialisation ibérique, replacés au sein des différents courants historiographiques de l’histoire coloniale et globale développés à partir des années 1990 (world history, global history, histoire atlantique, histoire hémisphérique, etc.). Si Séville et l’Atlantique doit beaucoup au choc de la crise économique de 1929, les bouleversements géopolitiques de la fin du XXe siècle et les interrogations nés de l’âge de la globalisation états-unienne ont eu un impact profond sur les historiens contemporains et leurs travaux. Les communications pourront dès lors interroger les continuités et les décalages entre ces historiographies (d’une approche macroéconomique à la lecture socio-culturelle des colonial studies), tout en réexaminant les concepts employés par Pierre Chaunu : les origines du désenclavement du monde, la prééminence de l’Europe sur la Chine, la conquista comme modèle alternatif à la frontière turnerienne nord-américaniste, etc.
Le second axe propose de réévaluer les catégories et les méthodes de la démographie historique proposées par Chaunu, à l’heure du développement de l’histoire des femmes et de l’histoire du genre. Dans le sillage des transformations scientifiques et médicales, les changements démographiques ont bouleversé les équilibres à tous les niveaux, tant planétaires entre les continents (l’Europe passant de 22% de la population mondiale en 1950 à moins de 10% en 2018) qu’à l’échelle des individus et des structures familiales : les mutations de la condition féminine, les recompositions des familles, les phénomènes de migration constituent autant de processus à réévaluer par rapport aux cadres conceptuels de la deuxième moitié du XXe siècle. La longue durée des comportements démographiques, le « monde plein », le retard au mariage comme « grande arme contraceptive de l’Europe classique », sont autant de notions à réexaminer à la lumière d’une lecture culturelle des catégories de genre.
Le troisième axe met à l’épreuve les liens réels et supposés entre « l’histoire des mentalités » que Pierre Chaunu pratiquait et « l’anthropologie historique ». L’actualité des problèmes dits « religieux » infirme la possibilité d’un désenchantement complet du monde. Elle doit nous amener à reconsidérer l’œuvre et le legs en histoire religieuse de Pierre Chaunu, notamment son Temps des réformes, autant que son enquête sur La mort à Paris, deux travaux qui questionnèrent l’angoisse du monde qui a pu se résoudre par et dans la piété, les rites et les croyances, autant que le désir de réforme, de pénitence et de violence. Qu’une société ou un collectif plus restreint s’assigne une identité de foi unique et militante, qu’ils désignent d’autres groupes comme inassimilables au corps social, que la conversion, la mission ou la violence soient envisagées pour résoudre les tensions et, supposément, pacifier une société entre en forte résonance avec le monde d’aujourd’hui et les problèmes soulevés par Pierre Chaunu. Pour interroger les réalités religieuses de l’époque moderne, Pierre Chaunu s’était fait « historien des mentalités » sensible aux apports de la sociologie, de l’ethnologie et de la psychologie, recourant à des méthodes attentives aux états d’âmes des individus étudiés, à leur inscription dans des espaces et des temps qui façonnaient une forma mentis, à leur participation à des collectifs dotés d’identités fortes et de référents culturels forts, qu’ils soient d’élite ou populaires, laïcs ou confessionnels.
Le quatrième axe interrogera les méthodologies mises en place par Pierre Chaunu, en particulier son inscription dans le courant de l’histoire quantitative et sérielle. Après le virage technologique issu de la révolution informatique, les méthodologies issues du quantitativisme sont-elles encore de mise ? Se sont-elles répandues au point d’être devenues communes ou bien leur mise en cause par d’autres procédés (microstoria, histoire conceptuelle, New literacy studies, etc.…) introduisent-elles de nouvelles pratiques ?
Un cinquième axe proposera des réflexions sur les concepts utilisés par Pierre Chaunu pour interpréter les sociétés : les notions de paix, de décadence et de violence appartiennent à l’histoire et offrent des clés pour analyser les groupes sociaux et leurs activités.
Un dernier axe tendra à examiner les productions historiques de Pierre Chaunu à l’aune de l’histoire culturelle, depuis les relations entretenues avec les éditeurs jusqu’à la question des filiations intellectuelles par les biais des responsabilités au sein de la communauté universitaire (doctorats, laboratoires, etc.). Les diverses entretiens réalisés par Pierre Chaunu permettent d’étudier l’atelier de l’histoire, depuis son egohistoire jusqu’à ses interventions dans la cité comme historien.
Programme
Mercredi 6 février 2019
- 9h30-9h45 : accueil des participants.
- 10h : ouverture par Stéphane Grimaldi.
De l’histoire atlantique, histoire hémisphérique, world history, global history
Présidence et discutant : Jean-Pierre Poussou (université de Paris Sorbonne).
- 10h15-10h55 : Sylvain Lloret (Université de Caen), L’Espagne de Pierre Chaunu.
- 10h45-11H15 : Juan Carlos d’Amico (Université de Caen), Le Charles Quint de l’historien.
- 11h15-11h45 : Natividad Ferri (Université de Caen / Paris Ouest Nanterre), Systèmes de civilisation et crises dans le paysage démographique indien du Pérou (1532-1980).
- 11h45-12h15 : Louise Benat Tachot (Université de Paris-Sorbonne), L’Amérique et les Amériques au XXIe siècle.
12h15-12h45 : discussion
Des méthodes de la démographie historique
Présidence et discutant : Jean-Pierre Bardet.
- 14h15-14h45 : Vincent Gourdon (CNRS/CRM) et Cyril Grange (CNRS/CRM), Histoire religieuse et approche quantitative: les mariages mixtes à Paris.
- 14h45h-15h15 : Mickael Gasperoni (CNRS/CRM) et David Mano, Les discours testamentaires juifs en Italie centrale à l’époque moderne : une approche comparative (États de l’Église, Toscane).
15h15-15h45 : discussion.
De l’histoire des mentalités à l’anthropologie historique. Rites et religion
Présidence et discutant : Denis Crouzet.
- 16h15-16h45 : Antoine Roullet (CNRS/CRH), L’historien de la mort.
- 16h45-17h15 : Nathalie Szczech (Université de Bordeaux), Penser le temps des Réformes. Pierre Chaunu face à l’histoire religieuse européenne du XVIe siècle.
17h15-18h : Discussion
Jeudi 7 février 2019
Des concepts en histoire
Présidence et discutante : Alexandra Merle.
- 9h00-9h30 : Caroline Callard (université de Paris Sorbonne), L’historien, la mort, l’amas. Quelques remarques sur La mort à Paris de Pierre Chaunu.
- 9h30-10h00 : Severin Duc (EFR), Pierre Chaunu : Violences de l Ancien et du Nouveau Monde.
10h-10h45: discussion et pause.
- 10h45-11h15 : Thomas Hippler (université de Caen), La notion de paix.
- 11h15-11h45 : Lucien Bély (université de Paris Sorbonne), La notion de civilisation dans l’œuvre de Pierre Chaunu.
11h45-12h30 : Discussion
De l’histoire quantitative et sérielle à l’histoire culturelle 1
Présidence et discutant : André Zysberg.
- 14h-14h15 : Hélène Bonnamy (Archives du Calvados) et Julie Deslondes (Archives du Calvados), Les archives Pierre Chaunu aux AD 14.
- 14h15-14h45 : Emmanuel Laurentin (France-culture),Faire parler Pierre Chaunu.
- 14h45-15h15 : Bertrand Müller (Université de Genève),Le nombre et la série: les avatars de l’histoire sérielle.
15h15-15h45 : discussion et pause
De l’histoire quantitative et sérielle à l’histoire culturelle 2
Présidence et discutant : Francois Rouquet (université de Caen Normandie).
- 15h45-16h15 :Benoit Marpeau (université de Caen), Chaunu et ses éditeurs.
- 16h15-16h45 : Isabelle Lacoue Labarthe, (Sciences Po Toulouse/LaSSP), P. Chaunu et l’égo-hisoire.
16h45-17h15 : discussion.
17h15 :Conclusion
Denis Crouzet (université de Paris Sorbonne), Alain Hugon (Université de Caen Normandie)
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Organisation : Denis Crouzet (Sorbonne Université), Elisabeth Crouzet-Pavan (Sorbonne Université), Loris Petris (Université de Neuchâtel) et Clémence Revest (CNRS)
Avec le soutien de l’axe 3 (Humanisme européen) du Labex EHNE, du Centre Roland Mousnier (UMR 8596) et de l’Université de Neuchâtel.
Programme
Jeudi 28 février
19h00 : accueil des participants
Vendredi 1er mars
9h00 : ouverture du Colloque
L’humaniste ou le pouvoir du savoir
Président : Loris Petris
- 9h15 : Jacques Verger (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres/CRM), Les chanceliers de l’université de Paris au XVe siècle : hommes de savoir, hommes de pouvoir.
- 9h50 : Jean-Baptiste Delzant (Université d’Aix-Marseille), Des échanges de bons procédés. Les seigneurs et leurs chanceliers dans les villes d’Italie centrale (fin XIVe – XVe siècle).
- 10h05 : Carla Maria Monti (Università cattolica. Milan), Pasquino Cappelli e il rinnovamento umanistico della cancelleria viscontea.
- 10h40 : discussion.
Président : Gérald Chaix
- 11h15 : Guido Capelli (Université de Naples), Nelle stanze del potere. Funzionari-umanisti alla corte di Ferrante d’Aragona.
- 11h50 : Clémence Revest (CNRS/CRM), « Causer plus de tort que trente cohortes de cavaliers ». Mythologies « chancelleresques » dans l’Italie humaniste.
- 12h05 : Marc Boone (Université de Gand), Les chanceliers des ducs Valois de Bourgogne: technocrates et/ou idéologues ?.
- 12h40 : discussion.
L’humaniste ou le pouvoir du langage
Président :Jacques Verger
- 14h40 : Isabella Lazzarini (Université du Molise), L’humanisme au quotidien. Écrits et écritures de chancellerie dans l’Italie septentrionale (XVe siècle).
- 14h55 : Brian Jeffrey Maxson (East Tennessee State University), The Private, the Public and the Letters of Fifteenth-Century Florentine Chancellors.
- 15h20 : Pierre Couhault (Labex EHNE/CRM), Les chanceliers des ordres de chevalerie à la Renaissance: Entre culture médiévale et humanisme.
- 15h55 : discussion.
Président : Marc Boone
- 16h40 : Pierre Salvadori (doctorant ENS Ulm), Mémoires humanistes à la cour de Suède : Olaus Petri et Gustav Vasa face aux mythologies gothicistes.
- 16h55 : Richard Cooper (Université d’Oxford), Thomas Wriothesley et Stephen Gardiner diplomates.
- 17h20 : Jean-Marie Le Gall (Université Panthéon-Sorbonne), Les chanceliers de France et la République des Lettres (premier XVIe siècle) .
- 17h55 : discussion.
Samedi 2 mars 2019
L’humaniste ou le pouvoir en actes
Président : Richard Cooper
- 9h15 : Laurent Vissière (Sorbonne Université/CRM), Jean de Ganay, un chancelier humaniste au service de Charles VIII et de Louis XII.
- 9h50 : Séverin Duc (Ecole française de Rome), L’humanisme dans la tempête des guerres d’Italie : Girolamo Morone « suprême chancelier » et « timonier » de l’état de Milan (1522-1525).
- 10h05 : Laure Chappuis Sandoz (Université de Neuchâtel), Michel de L’Hospital, du pouvoir à la disgrâce: itinéraire poétique et rétrospectif d’un serviteur du roi.
- 10h40 : discussion.
Président : Jean-Marie Le Gall
- 11h15 : Olivier Spina (Université de Lyon Jean Moulin), L’humaniste qui censurait les livres : Thomas More, Lord Chancelier d’Henri VIII (1529-1533).
- 11h50 : Gerald Chaix (CESR/Université François Rabelais Tours), Entre humanisme et réformes : chanceliers et chancelleries des villes libres d’Empire au XVIe siècle.
- 12h05 : discussion.
12h20 : Conclusions, Mark Greengrass (Université de Sheffield/Centre Roland Mousnier) :
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28 février 2019 • Pontificia Università Gregoriana – Aula Magna, Piazza della Pilotta 4, Rome
1er mars 2019 • École française de Rome – Salle de conférences, Piazza Navona 62, Rome
Collaboration LabEx EHNE, Ecole française de Rome, Pontificia Università Gregoriana, Centre de recherche Droit et Sociétés religieuses (Université Paris Sud).
Programme à télécharger : Concordati_programma_web_DEF
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Colloque international
Organisation : Nadine Akhund, UMR SIRICE, Jean‐Michel Guieu, Université Paris 1, Panthéon‐Sorbonne.
Avec le soutien de l’axe 3 (Humanisme européen) du Labex EHNE, de l’UMR Sirice et de la Fondation Carnegie (New York).
Argument
Le tournant de la Grande Guerre marque une ère nouvelle dans les relations internationales, désormais fondée sur l’articulation entre paix, droit et diplomatie. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’une des organisations les plus en vue pour la promotion d’un ordre international libéral, la Dotation Carnegie pour la Paix Internationale, créée en 1910.
Les dangers de la « paix armée » à la Belle Époque, puis l’hécatombe de 1914-1918, ont suscité une large réflexion quant aux moyens de construire une paix durable. La Dotation Carnegie s’est rapidement taillée dans ce domaine un rôle de premier plan.
Mais de quelle façon cette organisation philanthropique américaine a-t-elle cherché à renouveler l’activisme en faveur de la paix et pour quels résultats ?
Les concepts directeurs de son action, diplomatie privée, progrès du droit international, développement d’un « esprit international » par l’éducation et vision globale de l’ordre mondial, seront au cœur de la réflexion.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Programme
Jeudi 14 mars 2019
- 15h00 : accueil des participants.
- 15h15 : Introduction.
Session 1 : Repenser les relations internationales. Le nouveau rôle de la philanthropie américaine au lendemain de la Grande Guerre
Présidence : Laurence Badel (Université Paris 1 Panthéon ‐ Sorbonne)
- 15h30 : Arnd Bauerkämper (Freie Universität, Berlin), Continuities and Ruptures in the Philanthropic Activities of US ‐ Foundations in Germany and France from 1918 to the 1970s.
- 15h50 : Ludovic Tournès (Université de Genève), La Dotation Carnegie pour la paix internationale : diplomatie privée et sécurité collective (1919‐1940).
- 16h10 : Helke Rausch (Albert‐Ludwigs‐Universität, Freiburg), Adding water to the wine. Carnegie diplomacy overloaded.
- 16h30 : discussion.
Table ronde (19h30–21h00) : L’« esprit international » au secours de la paix ?
L’action de la Dotation Carnegie en faveur de la réforme du système international Les dangers de la « paix armée » à la Belle Époque puis l’hécatombe de 1914‐1918 ont suscité une large réflexion quant aux moyens pour construire une paix durable. La Dotation Carnegie s’est rapidement taillé dans ce domaine un rôle de premier plan. De quelle façon a‐t‐elle agi en faveur de la paix et pour quels résultats ?
- Modérateurs : Johann Chapoutot (Sorbonne Université) et Nadine Akhund (SIRICE)
- Participants : Jay Winter (Yale University), Ludovic Tournès (Université de Genève), Andrew Barros (UQAM).
Vendredi 15 mars 2019
Session 2 : Le Bureau européen, au cœur des réseaux pour la paix
Présidence : Nadine Akhund (Sirice)
- 9h30 : Stéphane Tison (Le Mans Université), Paul d’Estournelles de Constant : éviter la guerre par la conciliation internationale.
- 9h50 : Michael Clinton (Gwynedd Mercy University), European Pacifists & “American Money”: Origins of the European Center of the Carnegie Endowment for International Peace, 1905‐1914.
Pause
- 10h30 : Jean Michel Guieu (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Le Centre européen de la Dotation Carnegie et le rapprochement franco‐allemand au lendemain de la Grande Guerre.
- 10h50 : Jens Wegener (Ruhr University Bochum), To Start a Liberal Movement in the World Again: The CEIP and the Campaign for Economic Peace, 1935‐1940.
- 11h10 : Discussion générale
Session 3 : Les Carnegie Men face aux épreuves de l’histoire
Présidence :Valérie Tesnière (La contemporaine)
- 13h30 : Thomas Bohn (Université de Giessen), Four Chapters of the Carnegie Report. Pavel N. Miliukov and the Carnegie Commission in the Balkans.
- 13h50 : Andrew Barros (UQAM), At the Centre of the Liberal Internationalist World Order: James T. Shotwell and the Carnegie Endowment Pursue Peace, 1919‐1945.
- 14h10 : Marcus Payk (Helmut Schmit Universität, Hamburg), James Brown Scott and the CEIP’s Division of International Law in War and Peace, 1917‐1920.
- 14h30 : Discussion générale
Session 4 : La Dotation Carnegie, quelles influences ? Le Droit, l’éducation et une nouvelle écriture de l’histoire
Présidence : Nicolas Vaicbourdt (Université Paris 1 Panthéon‐Sorbonne)
- 15h15 : Davide Rodogno (The Graduate Institute, Genève), The Near East Foundation et son modèle d’assistance technique pour le Proche Orient ; ses origines et son application entre 1930 et 1940.
- 15h35 : Katharina Rietzler (University of Sussex), The Carnegie Endowment and the ‘Problem of the Public’, 1910‐1950.
- 15h55 : Tamara Scheer (University of Vienna), The Making of the Carnegie First World War Series and Post War Animosities in former Habsburg Europe.
- 16h15 : Florence Prévost‐Grégoire (University College Dublin), La revue L’Esprit International (1926‐1940).
- 16h35 : discussion.
17h00 : Remarques conclusives
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Inscription gratuite et obligatoire dans la limite des places disponibles : Pour la Maison de l’Europe les 21 et 23 mars : www.paris-europe.eu Pour le Musée de l’Armée, Invalides le 22 mars : histoire@musee-armee.fr
Programme :
Jeudi 21 mars
Maison de l’Europe, 29 avenue de Villiers, Paris 17e
9h accueil des participants
9h15 ouverture du colloque par Catherine Lalumière –Présidente de la Maison de l’Europe
9h30 introduction scientifique par Isabelle Davion –Sorbonne Université et Stanislas Jeannesson –Université de Nantes
9h45 Projection d’archives cinématographiques de la période 1918-1923 : extraits issus des collections de l’INA
9h55 Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes au statut des minorités : comment passer de l’Europe centrale au Proche-Orient
Conférence par Henry Laurens –Collège de France
10h30 débats
10h45 pause
Panel 1 : Les cercles de la révolution russe : traités et frontières (présidence : Sabine Dullin – Sciences Po)
11h Fading Inter-Allied Solidarity over “Legitimate Frontiers” in Imperial Borderlands: The Ottoman – German – AustroHungarian Disagreements over the Brest-Litovsk Borders with Russia
Ozan Arslan –Izmir University of Economics
11h20 Peacemaking in the East was not Peacemaking at All: From Brest-Litovsk to Riga and Beyond, 1918-1924
John Steinberg – Austin Peay State University
11h40 Imperial Germany and the “guarantee” of a lasting peace in South-East Europe : The Bucharest negotiations (February-May 1918)
Claudiu Topor –Alexandru Ioan Cusa University Iasi
12h-12h30 débats
Panel 2 : La fabrique des traités : le rôle des diplomates et des experts (présidence : Olivier Forcade – Sorbonne Université)
14h De l’expertise à la géopolitique : les traités de paix au prisme de l’internationale géographique (1918-1939)
Nicolas Ginsburger –UMR Géographie-Cités
14h20 Agents et structures dans le système international
Leonard Smith –Oberlin College
14h40 Les diplomates et les opinions publiques à la Conférence de la Paix de 1919 : acteurs, manipulateurs ou prisonniers ?
Vincent Laniol –UMR SIRICE
15h débats
15h30 pause
Panel 3 : Puissances et nouveau système international (présidence : Antoine Marès – Paris I Panthéon Sorbonne)
15h45 Un traité de paix nul et non avenu. Le traité de Sèvres ou l’ouverture de deux nouveaux fronts de guerre
Julie D’Andurain – Université de Lorraine
16h05 Les aspirations grecques dans les négociations de paix et la réalité complexe des traités
Elli Lemonidou –Université de Patras
16h20 Le Saint-Siège entre critique des traités de paix et assimilation des valeurs de la nouvelle diplomatie (1918-1923)
Laura Pettinaroli –Institut Catholique de Paris
16h40 Face au wilsonisme : l’Afrique du nord entre espérances égalitaires et retour à l’ordre colonial
Pierre Vermeren –Paris I Panthéon Sorbonne
17h -17h30 débats
Vendredi 22 mars
Musée de l’Armée, Invalides : Auditorium Austerlitz
9h15 accueil des participants
9h30 Les traités d’une exposition
Ouverture de la journée par François Lagrange – Division de la Recherche Historique du Musée de l’armée
10h Projection d’archives cinématographiques de la période 1918-1923 : extraits issus des collections de l’INA
10h10 Une Paix assise entre deux chaises
Conférence par Georges-Henri Soutou –Institut de France
10h45 débats
11h pause
Panel 4 : Les traités et le droit (présidence : Étienne Boisserie – INALCO)
11h15 Les traités de paix de 1919 et la naissance du droit international des droits de l’homme
Pierre-Olivier De Broux –Université Saint Louis-Bruxelles
11h35 Peace Settlements and Prosecution of War Crimes: the Treaty of Neuilly and the War Crimes Trials in Bulgaria after the First World War
Martin Valkov –Université de Sofia St Kliment Ohridski
12h05 Le défi du Burgenland : pacification et révision des traités (1920-1922)
Anne-Sophie Nardelli-Malgrand –Université Savoie Mont-Blanc
12h25-12h45 débats
Panel 5 : Peuples et minorités face aux traités (présidence : Tomasz Schramm – Université Adam Mickiewicz De Poznań)
14h Et s’il y avait pire que la guerre : chronique épirote (1918-1923)
Renaud Dorlhiac –EHESS Paris
14h20 L’Italie et la paix avec la Turquie (1918-1923)
Claire Le Bras –Université de Nantes
14h40 Les Juifs et le « Petit Versailles » : intérêts et influences dans la diplomatie des grandes puissances
Joshua Leung –Centre d’histoire de Sciences Po
15h débats
15h30 pause
Panel 6 : Perception et mise en œuvre des traités (présidence : Leonard Smith – Oberlin College)
15h45 “The Greatest Hypocrite in History”: Woodrow Wilson, U.S. Policy toward German Democracy, and the De-legitimation of the Versailles Treaty
Ross Kennedy –Illinois State University
16h05 Légendes sur Trianon : la société hongroise entre acceptation et théorie du complot
Balázs Ablonczy –Académie Hongroise des Sciences
16h25 Une « frontière des intellectuels » : les confins orientaux de la Roumanie de 1918 à 1944
Florin Turcanu –Université de Bucarest
16h45- 17h15 débats
Samedi 23 mars
Maison de l’Europe, 29 avenue de Villiers, Paris 17e
9h00 accueil des participants
9h15 Projection d’archives cinématographiques de la période 1918-1923 : extraits issus des collections de l’INA
9h25 Émotions et incompréhensions franco-allemandes (1918-1923) : une difficile sortie de haines
Conférence par Robert Frank –Paris I Panthéon Sorbonne
10h débats
10h15 pause
Panel 7 : Reconstruire les communications (présidence : Frédéric Dessberg –Paris I Panthéon Sorbonne-Écoles St Cyr Coëtquidan)
10h30 La liberté du transit, un principe renforçant ou menaçant la construction d’un nouvel ordre européen ? L’exemple des nations baltes et de l’accès russe et polonais à la mer (1918-1924)
Julien Gueslin –La Contemporaine Paris-Nanterre
10h50 From Versailles to Washington to the Bottom of the Sea. The Fate of the German-Dutch Cable after World War I
Nicola Jahn –Université de Hambourg
11h10 A failed attempt at trans-nationalism in the sky: the 1919 Paris Convention on Aerial Navigation
Peter Svik –Université de Vienne
11h30 débats
12h 1918-1923: épilogue ou prologue
Conclusions du colloque par John Horne –Trinity College Dublin
12h30 fin du colloque
Programme à télécharger : Traités de Paix 2019
Opening in Paris, as it was still bearing the scars of the bombings of the war, the 1919-1920 Peace Conference struck people’s minds with its cosmopolitan character and unprecedented ambition. While Vienna had aimed at reorganizing the European order in 1814-1815, Paris had a clear aim of redefining the world order.
As soon as it was opened, the Peace Conference was met with doubts, and even cynicism. It nevertheless carried the great hopes of a return to peace. It is its founding principles – respect for the law, sovereign equality of states, self-determination, public diplomacy –, but also the oppositions and alternative projects that they raised, its sharp or open decisions and their dramatic consequences, positive or bearing the new challenges of the century, that will be at the heart of the debates at our conference.
Comité de pilotage / Steering commitee
Laurence Badel (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Eckart Conze (Universität Marburg), Axel Dröber (Institut historique allemand), Jean-Michel Guieu (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Norman Ingram (Concordia University), Peter Jackson (University of Glasgow), Stefan Martens (Institut historique allemand), Matthias Schulz (université de Genève), William Mulligan (University College Dublin)
Lieux / Places :
Institut historique allemand / German Historical Institute
Hôtel Duret-de-Chevry
8 rue du Parc-Royal 75003 Paris
Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères / French Ministry for Europe and Foreign Affairs
Hôtel du ministre
37 quai d’Orsay 75007 Paris
Château de Versailles
Pavillon Dufour / Auditorium
Place d’Armes
78000 Versailles
Program
Mercredi 5 Juin / Wednesday, 5 June 2019
Lieu / Place : Institut historique allemand / German Historical Institute
17h30 Accueil / Arrival
17h45 Allocution de bienvenue / Welcome
Thomas Maissen (Institut historique allemand)
18h Introduction
Laurence Badel (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Peter Jackson (University of Glasgow)
18h45 Conférence inaugurale / Keynote Lecture
Eckart Conze (Universität Marburg)
The Paris Moment. Experiences of War and Challenges of Peace, 1919-1920
Jeudi 6 Juin / Thursday, 6 June 2019
Lieu / Place : Institut historique allemand / German Historical Institute
9h-10h30 PANEL 1
Un nouvel ordre international fondé sur le droit / The New Rules-Based International Order
Présidence / Chair : Norman Ingram (Concordia University)
Michael Clinton (Gwynedd Mercy University)
Transnational Advocacy, International Order, and National Interest : The European Center of the Carnegie Endowment for International Peace and the League of Nations, 1914-1921
Vincent Laniol (UMR SIRICE)
L’ordre versaillais, une paix du droit et de la justice ?
Miloš Vec (Universität Wien)
Making Progress under Acid Slag. German International Lawyers on the Post-World War I Order
Débat / Discussion
10h30-11h Pause-café / Coffee break
11h-12h30 PANEL 2
Un nouvel ordre économique et social / A New Economic and Social Order
Présidence / Chair : Éric Bussière (Sorbonne Université)
Jérôme Sgard (Sciences Po Paris)
La Chambre de commerce internationale et l’arbitrage privé international : genèse d’un nouvel ordre commercial
Reiner Tosstorff (Universität Mainz)
Rewarding Labour for Participating in the War ? The Founding of the International Labour Organization (ILO) in 1919 within the Context of the Paris Peace Conference and its Legacy
Martin Bemmann (Universität Freiburg im Breisgau)
When the World Economy Came into Being. The Supreme Economic Council and the Establishment of « World Economic Statistics »
Débat / Discussion
12h30-13h30 Pause-déjeuner / Lunch
13h30-14h30 PANEL 3
Télécommunications et patrimoine : nouvelles régulations / Telecommunication and Heritage : New Regulations
Présidence / Chair : William Mulligan (University College Dublin)
Pascal Griset (Sorbonne Université)
Le traité de Versailles et les télécommunications intercontinentales : entre sortie de guerre et nouvel ordre technico-stratégique, 1917-1919
Erik Goldstein (Boston University)
The Origins of World Heritage and the 1919 Paris Peace Conference
Débat / Discussion
14h30-16h PANEL 4
Déceptions et contestations / Disappointments and Disputes
Présidence / Chair : Stefan Martens (Institut historique allemand)
John A. Vasquez (University of Illinois)
Versailles and the Aftershocks of the First World War : Challenges to an Emerging Order
Volker Prott (Aston University)
The Fallacy of Order : Democratising International Politics at the Paris Peace Conference
Norman Ingram (Concordia University)
Victor versus Vanquished : Article 231 and the Legacy of 1919
Débat / Discussion
16h-16h30 Pause-café / Coffee break
16h30-18h30 PANEL 5
Ordres alternatifs / Alternative Orders
Présidence / Chair : Naoko Shimazu (Yale-NUS College)
Manfred Berg (Universität Heidelberg)
Woodrow Wilson and His Domestic Critics : The United States and World Order after the Great War
Urs Matthias Zachmann (Freie Universität Berlin)
The Subversive Internationalist – Visions of Interwar Order and Japanese International Lawyers’ Responses to the Paris Peace Conference
Patrick Houlihan (University of Oxford)
The Other Admiral Yamamoto : Catholic Globalism at the Paris Peace Conference of 1919
Andrew Webster (Murdoch University)
Order by Accident : An International Disarmament Regime as Unintended Consequence of the Paris Peace Conference
Débat / Discussion
Vendredi 7 Juin / Friday, 7 June 2019
Lieu / Place : Institut historique allemand / German Historical Institute
9h-10h30 PANEL 6
Citoyens et citoyennes dans le nouvel ordre international / Citizens in the New International Order
Présidence / Chair : Jean-Michel Guieu (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Thomas Davies (City University of London)
The Role of Transnational Associations in the Proposed New World Order Following the First World War : A Comparative Assessment
Carl Bouchard (université de Montréal)
À quoi reconnaît-on une mauvaise paix ? Observer, commenter, critiquer le nouvel ordre mondial, 1919-1920
Mona Siegel (California State University)
A Modern Mulan at the Peace Conference : The Nationalist and Feminist Agenda of Soumay Tcheng
Débat / Discussion
10h30-11h Pause-café / Coffee break
11h-12h30 PANEL 7
Logiques nationales, visions régionales / National Logic, Regional Visions
Présidence / Chair : Laurence Badel (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Hugues Tertrais (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Un nouvel ordre asiatique à Versailles ?
Julien Gueslin (La Contemporaine)
Entre utopies décentralisatrices et réalités géopolitiques : la commission des affaires baltiques et l’avenir de la Baltique orientale, printemps-été 1919
Thomas Fischer (Universität Eichstätt-Ingolstadt)
Negotiating the Covenant of the League of Nations : The Place of Latin America in the World
Débat / Discussion
12h30-14h Pause-déjeuner / Lunch
14h-16h PANEL 8
Le nouvel ordre mondial entre inclusion et exclusion / The New Global Order between Inclusion and Exclusion
Présidence / Chair : Felix Brahm (German Historical Institute London)
Oliver Bast (université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Globalizing the National or Nationalizing the Global ? Iranian Readings of « Order » and the Paris Peace Conference
Mustafa Aksakal (Georgetown University)
The International Order in 1919 : Views from Turkey
Emmanuelle Sibeud (université Paris 8)
À la porte de la Société des Nations. Nouvel ordre mondial et réaction coloniale en Afrique
Débat / Discussion
Lieu / Place : Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères / French Ministry for Europe and Foreign Affairs
18H-20H CONFÉRENCE / LECTURE
Georges-Henri Soutou (de l’Académie des sciences morales et politiques)
La France a-t-elle perdu la paix ?
Samedi 8 Juin / Saturday, 8 June 2019
Lieu / Place : Château de Versailles – pavillon Dufour / Château de Versailles – pavillon Dufour
11h Accueil / Welcome
11h30-13h TABLE RONDE / ROUNDTABLE
Versailles 1919, une paix bâclée ? / Versailles 1919, a Sloppy Peace ?
Modération / Moderator : Matthias Schulz (université de Genève)
Peter Jackson (University of Glasgow)
Vincent Laniol (UMR SIRICE) –
Jean-Michel Guieu (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
14h45-16h15 TABLE RONDE / ROUNDTABLE
Versailles après Versailles (1919-2019) / Versailles after Versailles (1919-2019)
Modération / Moderator : Marie-Pierre Rey (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Antoine Marès (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Jörn Leonhard (Universität Freiburg im Breisgau)
Séverine Blenner (Archives diplomatiques)
Program to upload : Programme IHA-LAB-VER
International conference, organized by the 19th century history center, the LabEx EHNE and the Slavs history research center (UMR SIRICE)
So far, the Crimean War has been rather neglected in French military history. It has only been the subject of a synthesis, quite traditional in its views, and was associated with the Second Empire whose trace, according to the historiography of the Third Republic, was to be erased. The strongest and most recent study was written by Alain Gouttman. However, although this work is very scientific and objective, it remains deeply marked by a tropism for the history of the battle. This situation is all the more regrettable as today the Crimean War is being rewritten in other countries, particularly in Britain, in the context of a revised history of conflicts, increasingly studied in a multidisciplinary approach.
Indeed, the Crimean War marked, with the Civil War (1861-1865), a great historical and anthropological turning point in military history, witnessing profound transformations not only in the way of fighting, but also in the relations between societies and war, during and after the conflict.
This conference will aim in putting the Crimean War in this new historiographical approach to military conflicts by highlighting three fundamental aspects:
1) The anthropological approach to modern warfare as a key to understand struggles, strategies, experiences and feelings of combatants and the relationship between war and societies.
2) The transnational dimension, introducing a comparison of the conflict history. The confrontation of cross-sources will make it possible to leave the compartmentalization imposed by purely national approaches. Above all, the Crimean War should not be seen from the West and has to be evaluated, regarding its perception and its repercussions, in the Russian world as well as in the Ottoman one.
3) The sociocultural dimension of the conflict, and its memory. The Crimean War influences the society also because of medical, economical and symbolical involvement of State, army and citizens.
Having in mind this methodological approach, the conference will be structured along four major topics:
I) Diplomacy and war
Here, it will be about the origins of the war, belligerents’ motivations and consequences of the conflict on diplomacy. The Crimean War will be replaced in a double context that is the one of the so-called “concert of nations” and the other around the Eastern Question. If the religious origins of the conflict may have been overestimated, on the contrary, economic reasons and the control of the Straits, (generally underestimated) could be replaced in the core of European diplomacy issues.
II) Experiencing the war
The Crimean War marks important upheavals in the soldiers’ experience of fights. New weapons and techniques (striped cannon rifle, explosive shells..) and military strategy evolutions (appearing of trench war) increase risks, corporal infringements and lethality. New injuries appear, while the cholera decimates troops. This new context gives birth to new medical structures and initiatives (as shown by role of Florence Nightingale, Valérie de Gasparin and Elena Pavlovna). People were also mobilizing at the back, as demonstrated by the numerous subscriptions raised for helping the families of dead and injured soldiers in France and England or by Anatole Demidov’action in favor of war prisoners in Europe.
III) Economy, society and public opinion
The Crimean War impact exceeds very far away the frame of the military operations. A War economy develops thanks to loans and the rise of war contractors. In the Ottoman case, the military involvement gives birth to the creation of the Ottoman Imperial Bank and then to the the tutelage of European powers on the overindebted Sublime Porte. Societies also live at the rhythm of the war. A real « sacred union » appeared in all the States, well powered by governments who try to mobilize their public opinion against the enemy. Indeed, public opinion is playing an increasing role, reinforced by telegraph and photography.
IV) Pictures, representations and memory
New Perceptions and representations of war emerge and it is useful to refer to cultural and art history and well as to history of collective and social imaginaries. During and after the war, although the heroical officer cult (Saint-Arnaud in France, Gorchakov in Russia) is maintained, ordinary troop soldiers are honored, as demonstrated by numerous monuments dedicated to them. Last the Crimean War has also a very strong memorial dimension, as expressed by toponymy and its place in historical references of nowadays different political leaders.
Organization committee
Marie-Pierre Rey (Université Panthéon-Sorbonne, SIRICE),
Éric Anceau (Sorbonne Université, LabEx EHNE),
Jean-François Figeac (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle).
Selection committee
Éric Anceau (Sorbonne Université, LabEx EHNE),
Yves Bruley (Ecole pratique des hautes études),
Walter Bruyère-Ostells (IEP d’Aix-en-Provence),
Lorraine de Meaux (Université Panthéon-Sorbonne),
Hervé Drévillon (Université Panthéon-Sorbonne, directeur de la recherche historique au SHD),
Anne-Laure Dupont (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Edhem Eldem (Collège de France, chaire d’histoire turque et ottomane),
Jean-François Figeac (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Orlando Figes (Birkbeck College, Londres),
Hubert Heyriès (Université Paul Valéry/ Montpellier III),
Catherine Horel (Université Panthéon-Sorbonne, SIRICE),
Jean-Noël Luc (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Silvia Marton (Université de Bucarest),
Nicolae Mihai (Université de Craiova),
Catherine Mayeur-Jaouen (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Marie-Pierre Rey (Université Panthéon-Sorbonne, SIRICE),
Odile Roynette (Université Bourgogne Franche-Comté),
Özgür Türesay (Ecole pratique des hautes études).
Research centers
Centre d’histoire du XIXème siècle,
LabEx EHNE,
Centre de recherches en histoire des Slaves (UMR SIRICE).
Partners: Fondation Napoléon, Service historique de la Défense.
Languages of the conference: French, English