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Après la Réforme protestante, la part de l’Église qui reste fidèle au pape et à Rome continue à se considérer comme catholique, c’est-à-dire universelle. Mais les reconfigurations de sa géographie l’obligent à s’interroger sur cette dimension universelle : si la vieille chrétienté européenne se trouve amputée de la quasi-totalité du monde germanique, scandinave et britannique, elle s’accroît de nouvelles terres de mission en Amérique et en Asie. Sur le continent européen, elle est confrontée à une double concurrence pendant toute l’époque moderne : l’expansion de l’Islam à l’est et les protestantismes en Europe. Elle réagit par un élan missionnaire puissant dans toutes ces directions.
Source : Catholicité européenne ?





