This article is currently being written, for more articles on the same subject, please check the “To go further” section.






This article is currently being written, for more articles on the same subject, please check the “To go further” section.
The Biblioteca Ambrosiana, which opened to the public in 1609, is one of Europe’s first public libraries. Its founder, the cardinal and archbishop Federico Borromeo (1564-1631), sought to recreate a “temple to the muses” in Milan, one that was devoted, on the model of Alexandria, to scholarly reading and writing by bringing together books, scholars paid by the library and a printing press. The spearhead of Catholic culture in seventeenth-century Europe, the Ambrosiana was neither an observatory nor a place for scientific experimentation. However, its collection of objects and books, along with its publications, shed light on the wonders of creation. Federico Borromeo reinterpreted the humanist “chamber of wonders” in the context of the Counter-Reformation.
This article is currently being written, for more articles on the same subject, please check the “To go further” section.
To contend with the scale of religious division and the turmoil it caused in European states, both Catholic and Protestant rulers eventually abandoned violent repressive measures, most of which had proven ineffective. They instead imagined policies of reconciliation and pacification that would restore civil order and rebuild, over more or less the long-term, the religious unity that was vital to the health of the sovereign and his subjects. After the failure of initial solutions for doctrinal rapprochement, authorities made civil peace into a political prerequisite for religious unification.
Définies comme l’adhésion à des normes – juridiques, politiques, culturelles et professionnelles – communes à l’ensemble de la sphère diplomatique, reconnues par la tradition, et codifiées tardivement en 1815 et surtout 1961, les pratiques diplomatiques européennes se sont forgées dans la confrontation avec l’altérité représentée à l’époque moderne par les pratiques ottomanes, et éprouvée aussi lors de contacts avec les sociétés locales dans un contexte d’évangélisation et/ou de confrontation coloniale dans les Amériques, en Afrique ou en Extrême-Orient. Elles sont aussi marquées par deux processus, l’un en gestation, l’autre nouveau : la constitution d’un espace public où s’intensifient les débats sur les questions internationales et l’intégration d’une partie du continent portée par les dynamiques économiques mais fondamentalement soudée par un projet politique. Nous examinerons par conséquent comment ces pratiques ont évolué en fonction d’un triple défi : défi des mondialisations, défi de la démocratisation, défi de l’intégration. Nous mettrons ainsi en perspective la question d’une « mondialisation » des pratiques diplomatiques en ce début de xxie siècle.
La symbiose des cultures européenne et américaine a permis à Hollywood de produire les plus grands chefs-d’œuvre du cinéma : les réalisateurs venus de Berlin et de Vienne – en particulier au cours des années 1930 –, ont apporté leur savoir-faire et leur culture qu’ils ont adaptés à leur nouvel environnement. L’expressionisme allemand, la psychanalyse et l’humour viennois ont nourri les films noirs, la comédie légère ou acerbe, le mélodrame et le western.
Tout au long du xixe siècle, les États-Unis ont suscité les espoirs de migrants européens de plus en plus nombreux, décidés à entreprendre la traversée de l’Atlantique pour débuter une nouvelle vie. Ainsi, entre 1880 et 1914, période qui voit le pic d’ampleur de ce flux, ce sont 20 millions d’Européens qui traversent l’océan pour rejoindre les États-Unis, qui attirent à eux seuls plus de la moitié des migrations transatlantiques. À une époque où la mer est le seul moyen de passer d’un continent à l’autre, ce flux de grande ampleur devient un enjeu majeur pour les compagnies transatlantiques de toutes nationalités, qui se battent pour attirer sur leurs paquebots la plus grande part de ces migrants.
L’Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l’Europe portée par le LabEx EHNE (Sorbonne Université) cherche de nouveaux auteur·es pour enrichir les entrées de ses différentes thématiques. Il s’agit d’écrire de courtes notices (7000-8000 signes) à destination d’un large public et proposant une réflexion nouvelle sur l’histoire européenne. Ces dernières seront mises en ligne et traduites en anglais. Elles feront également l’objet de valorisations pédagogiques et scientifiques dans le cadre de nos différents partenariats.
—–
L’Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l’Europe portée par le LabEx EHNE (Sorbonne Université) cherche de nouveaux auteur·es pour enrichir les entrées de ses différentes thématiques
Il s’agit d’écrire de courtes notices (7000-8000 signes) à destination d’un large public et proposant une réflexion nouvelle sur l’histoire européenne. Ces dernières seront mises en ligne et traduites en anglais. Elles feront également l’objet de valorisations pédagogiques et scientifiques dans le cadre de nos différents partenariats.
Nous vous proposons de contribuer à ce projet en rédigeant une notice parmi les thèmes suivants :
Axe 1. L’Europe comme civilisation matérielle
Contact : labexehne1@gmail.com
Axe 2 : L’Europe dans une épistémologie du politique
Pour l’ensemble thématique : “Le projet économique dans la construction européenne et sa mise en œuvre”
Pour l’ensemble thématique : “L’Europe : ses définitions, ses marges, ses frontières”
Pour l’ensemble thématique : ” Un patrimoine politique européen (communautés de destin)”
Pour l’ensemble thématique : “L’Europe et la gestion des conflits européens et internationaux”
Contact : labex.ehne2@gmail.com
Pour l’ensemble thématique : « héritages culturels »
Pour l’ensemble thématique : Les humanistes et l’Europe
Pour l’ensemble thématique : « Projets d’Europe unie »
Contact : humanisme.ehne@gmail.com
Axe 4 : L’Europe, les Européens et le monde
Pour l’ensemble thématique : « Expansion coloniale et impérialisme »
Pour l’ensemble thématique : « Les Européens et les décolonisation »
Contact : labexehne4@univ-nantes.fr
Axe 5 : Guerres et traces de guerre
Contact : labexguerres@gmail.com
Pour l’ensemble thématique « Genre et circulations en Europe »
Contact : genreeurope@gmail.com
Pour l’ensemble thématique “Géographie et circulation des modèles artistiques”
Pour l’ensemble thématique “Géographie et circulation des modèles artistiques”
Contact : labexehne7@hotmail.com
Modalités de proposition
Les personnes intéressées sont invitées à contacter les responsables éditoriaux des notices faisant l’objet d’un appel. Elles soumettront à cet effet un résumé de 80 mots qui synthétisera les principaux éléments de la notice et insistera sur la dimension européenne du sujet et son intérêt pour une histoire nouvelle de l’Europe.
Description du Projet
https://ehne.fr/ est une Encyclopédie bilingue et numérique pour une histoire nouvelle de l’Europe. Elle est l’un des projets phares du LabEx EHNE (Ecrire une Histoire nouvelle de l’Europe) et propose des approches transversales de l’histoire européenne du genre, des guerres, de l’art, des circulations et des réseaux, des grandes idéologies et débats politiques. Elle s’intéresse aux fondements culturels et religieux de l’Europe et porte un regard sur les relations entre l’Europe et le monde.
Destinée aux citoyens, aux chercheurs, aux étudiants, l’encyclopédie numérique offre un contenu innovant sous un format original, fruit de la recherche actuelle :
Dans cette perspective, elle offre aux enseignants de nombreux outils de valorisation pédagogique : https://ehne.fr/ressources-pedagogiques
Comité de rédaction de l’encyclopédie EHNE : Éric Anceau, Alain Beltran, Lucien Bély, Éric Bussière, Virginie Chaillou-Atrous, Pierre Couhaut, Denis Crouzet, Olivier Dard, Corine Defrance, Etienne Faisant, Christine Gouzi, Stanislas Jeannesson, Isabelle Matamoros, Léonard Laborie, Marie Levant, Antoine Marès, Mathieu Marly, Hélène Miard-Delacroix, Fabrice Micallef, Jeanne Moisand, François-Xavier Nérard, Simon Perego, Clyde Plumauzille, Laurence Roche-Nye, Mathilde Rossigneux-Méheust, Claire Sanderson, Dany Sandron, Guillaume Tronchet, Fabrice Virgili, Tom Williams
La période des « traités inégaux » avec la Chine n’est pas tant l’apparition des Européens dans la région extrême-orientale que celle de leur diplomatie commerciale agressive. Le formidable essor industriel qui touche les nations d’Europe dans les deux premiers tiers du xixe siècle se traduit par une pression toujours croissante sur ce marché incomparable qu’est l’empire du Milieu. La « diplomatie de la canonnière » l’ouvre au commerce européen et impose ses clauses parfois unilatérales à une Chine qui perd ainsi sa souveraineté sur de multiples portions de son territoire, au profit de la France et de la Grande-Bretagne mais aussi de l’Allemagne, de la Russie, des États-Unis et du Japon.