Archéologie comme enjeu de fabrication identitaire (L')

Wilhelm Dörpfled (à gauche) et Heinrich Schliemann (en haut à droite) devant la porte des Lions de Mycènes en 1885, Institut allemand d’archéologie à Athènes, Neg.Nr. DAI-Athen-Mykene 63.

Affaire d’amateurs éclairés jusqu’au xviiie siècle, l’étude des « ruines » s’institutionnalise au xixe siècle dans le sillage des impérialismes européens et des constructions nationales. La science archéologique devient rapidement un facteur de revendications identitaires, qu’elles soient impériales, nationales et désormais internationales. Mais si le résultat des fouilles archéologiques fixe les identités, il peut également les opposer.

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