(Français) Journée d’études doctorale: L’avant-garde européenne après la Seconde Guerre mondiale. L’axe Paris-Milan-Düsseldorf de 1957 à 1966

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avant-garde26 mai 2014, INHA, salle Walter Benjamin

Dans l’après-guerre, les recherches artistiques et l’intérêt des galeries de ces trois pôles culturels semblent converger autour d’une esthétique orientée vers l’approfondissement des origines de la production plastique et une quête d’universalisation de l’art. L’avant-garde rassemble des artistes d’origines et de parcours assez différents, comme Yves Klein, Piero Manzoni, Enrico Castellani, Nanda Vigo, Heinz Mack ou Otto Piene.

Les groupes européens ZERO et AZIMUTH produisent un art libéré de l’Informel. Ils attirent des artistes issus d’autres continents tels que Soto ou Mavignier. Piene recense plus d’une centaine d’artistes qui participent aux projets du groupe ZERO. Trois numéros de la revue ZERO, réalisés par Mack et Piene, paraissent à Düsseldorf entre 1958 et 1961 et deux numéros de la revue AZIMUTH sont publiés à Milan par Manzoni et Castellani entre 1959 et 1960. Ces publications représentent un facteur de cohésion important et un moyen de communication.

Par le biais des échanges artistiques, l’axe Italo-Franco-Germanique retrouve sa dimension néo-avant-gardiste internationale. Ces mouvements sont à la base d’une révolution de la production contemporaine regroupant l’art, la philosophie et la sociologie.

Cette journée d’étude doctorale est organisée par le Centre André Chastel dans le cadre du LabEx EHNE (« Écrire une nouvelle histoire de l’Europe »).

Comité d’organisation

    • Anne-Julie Lafaye et Elinor Myara, coordinatrices de l’axe 7 du LabEx EHNE;
    • Marjolaine Beuzard, doctorante en histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne (Paris IV);
    • Maria Sensi, docteur en histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne (Paris IV);
    • Manuela Triani Gomes de Knegt, doctorante en histoire de l’art et étudiante en Master en philosophie de l’art, Université Paris-Sorbonne (Paris IV).

L’axe franco-allemand

9h15-9h45

        • Présentation du LabEx EHNE par Elinor Myara (LabEx EHNE, Centre André Chastel)
        • Introduction et présidence de séance par Isabelle Ewig (Université Paris-Sorbonne, Centre André Chastel)

9h45-10h15

        • Florence Macagno : ZERO, des pratiques artistiques mutualisées: 1957–1962 entre Paris et Düsseldorf.

10h15-10h45

        • Axelle Fariat (Université de Strasbourg) – L’axe Paris-Düsseldorf: la mise en place de nouvelles stratégies artistiques de communication.

11h-11h15 Pause

11h15-11h45

        • Magdalena Broska (Fondation Adolf Luther, Krefeld) – 1957-1964: être avant-gardiste, signifie être international. La politique des musées allemands dans les décennies d’après-guerre.

11h45-12h15

        • Rachel Stella (Historienne et critique d’art) – Hans Strelow: un passeur d’après-guerre.

12h30-14h Déjeuner

Les échanges internationaux

14h00-14h15

Introduction et présidence de séance par Arnauld Pierre (Université Paris-Sorbonne, Centre André Chastel)

14h15-14h45

        • Noémi Joly (Institut Culturel Allemand d’Histoire de l’Art, Paris): Almir Mavignier et ZERO, 1958-1963.

14h45-15h15

        • Maria Sensi (historienne de l’art): De AZIMUTH à ZERO.

15h30–15h45 Pause

15h45-16h15

        • Paola Nicita (historienne de l’art) – Nanda Vigo, le rôle d’une artiste de la Mitteleuropa.

16h15-16h45

        • Sophie Cras (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) – Giuseppe Gallizio et Yves Klein : un duel européen entre l’Italie,
          l’Allemagne et la France.

17h15-18h10

        • Documentaire de Florence Macagno – ZERO, le temps des utopies (54 minutes).

18h15 Cocktail

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