(Français) Une France terre d’accueil. Proscrits, exilés et réfugiés étrangers, 1813-1852

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Conférence de Delphine Diaz, Labex Écrire une histoire nouvelle de l’Europe

L’UniverCité
Saison 2013-2014
Mardi 10 décembre 2013, à 18h30
Animée par Sylvie Aprile, Université de Lille III

Devenue au XIXe siècle l’une des terres d’asile les plus accueillantes du continent avec la Grande-Bretagne, la France, qui avait hérité de l’époque révolutionnaire un embarrassant devoir d’asile envers les étrangers « bannis pour la cause de la liberté », a été amenée à adapter ce principe de manière pragmatique. Du fait de sa légende révolutionnaire, mais aussi de dispositifs d’accueil plus libéraux qu’ailleurs, la France a attiré au cours de la première moitié du XIXe siècle des exilés venus de toute l’Europe, qui ont tenté de construire leur État-nation depuis l’exil, pratiquant ce « patriotisme nomade » dénoncé par le président du Conseil Casimir Perier en septembre 1831.

En adoptant une perspective comparative sur l’exil étranger en France, cette conférence se propose d’abord d’envisager l’ampleur de ce phénomène, alimenté par les soubresauts connus par l’Europe du premier XIXe siècle. Centrée sur les exilés politiques qui ont été reconnus comme « réfugiés » par l’administration, la deuxième partie analysera leur devenir professionnel et leur insertion, plus ou moins pérenne, dans la société française. On se penchera enfin sur les trajectoires politiques suivies par les exilés et réfugiés étrangers en France, en éclairant tout particulièrement les expériences transnationales auxquelles ces derniers ont pris part à travers les sociabilités, formelles ou informelles, ou par l’engagement combattant aux côtés de l’opposition française.

Informations pratiques

Entrée libre sans réservation, dans la limite des places disponibles. Auditorium Philippe Dewitte.
Musée de l’histoire de l’immigration
Palais de la Porte Dorée – 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris
Contact : conferences@histoire-immigration.fr

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(Français) 2e séance du séminaire «L’Europe dans une épistémologie du politique»

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Dans le cadre des travaux de l’axe 2 du Labex EHNE, «L’Europe dans une épistémologie du politique», interviendront à la séance mensuelle du séminaire de l’axe 2 du LabEx EHNE:

Son Excellence Maurizio Serra, Représentant Permanent et ambassadeur de la République italienne auprès des Organisations internationales à Genève: «La formation des diplomates italiens à la lumière des enjeux européens»
Georges-Henri Soutou, Professeur émérite de l’Université Paris-Sorbonne: «Le rôle des diplomates dans la construction européenne»

La séance aura lieu le lundi 16 décembre de 18h00 à 20h00, en l’amphithéâtre Quinet, Université Paris-Sorbonne, 46 rue Saint-Jacques, 75005 PARIS.

Invitation.

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(Français) Journée d’études: Vainqueurs/Vaincus en Europe (XIXe-XXe siècles): constructions et postures historiques

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Lundi 2 décembre 2013, Université Paris IV-Sorbonne, 3e étage de l’escalier G, salle J636

Journée d’étude organisée par Alya Aglan et Catherine Horel LabEx EHNE (« Écrire une histoire nouvelle d’Europe »), axe 5 (« Guerres et traces de guerre »)

Cette journée s’inscrit dans le cadre de l’élaboration des entrées de l’encyclopédie destinée à mettre en oeuvre l’écriture d’une nouvelle histoire de l’Europe. Parmi les problématiques envisagées au sein de l’axe 5 du Labex, consacré à l’étude de la guerre et des traces de guerre, la question des vainqueurs et des vaincus apparaît primordiale dans la mesure où la distinction qui s’opère au moment de l’événement tend à fluctuer au cours des décennies postérieures en subissant un effet de brouillage qui incite à la réflexion sur le temps long. Cette journée d’étude a pour vocation d’éclaircir, à travers quelques cas particuliers, ces singulières circulations d’une position à l’autre. Quels sont les éléments décisifs d’une victoire ou d’une défaite qu’elles soient militaires, diplomatiques, sociales voire culturelles ? Comment se construisent et se solidifient, dans le temps long, aussi bien les situations que les postures de vainqueurs et de vaincus ? Il s’agit autant de questionner les événements tels qu’ils sont perçus par les contemporains que les interprétations et éventuels retournements ou réévaluations opérés par la postérité. Comment évoluent les figures de vainqueurs et de vaincus dans leur confrontation avec les faits et les récits qui font suite ? L’histoire qui s’écrit est-elle, comme l’affirme R. Koselleck, toujours élaborée par les vainqueurs ?

Télécharger le programme

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(Français) Colloque: “Soleils baroques”

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“L’immense « Gloire » de Gian Lorenzo Bernini qui surmonte la Cattedra de Saint-Pierre de Rome est devenue l’emblème triomphant d’un « baroque » romain à vocation universelle. Sa réalisation, inédite dans ses formes, est contemporaine des innombrables cours célestes et « Gloires divines » des coupoles qui se multiplient dans la capitale de la chrétienté à partir des années 1620. Elle est annoncée par les dispositifs éphémères des célébrations des Quarante Heures des années 1630-40 où s’illustrèrent déjà Gian Lorenzo Bernini, Pietro da Cortona ou Carlo Rainaldi, et précédée, plus lointainement encore, par l’ambition analogue qui était celle des multiples Pantocrator sur fonds d’or byzantins, ravennates ou siciliens.

Associée soit aux personnes trinitaires, soit à l’eucharistie, soit à la transfiguration, soit à la Vierge, soit à l’apothéose des saints de la Contre-Réforme, la Gloire est devenue l’objet quasi-obligé d’innombrables sanctuaires européens des XVIIe et ou XVIIIe siècles: de Rome à Paris, Madrid, Anvers ou Munich.

Associée au domaine religieux, cette symbolique solaire a été également exploitée dans le domaine monarchique et civil : des Barberini ou de la couronne espagnole à l’inévitable «Roi-Soleil», en passant par les «Gloires» et autres «Triomphes» ou «Apothéoses» des grandes familles aristocratiques, Républiques ou États européens.

Ultime et surprenante métamorphose, ce motif, réélaboré sous la Révolution française sous la forme d’un triangle rayonnant autour d’un œil omnivoyant, se retrouvera au sommet de la Déclaration des droits de l’homme et
du citoyen en 1789… Associant historiens de l’art et historiens de la période moderne, cette rencontre se propose de revenir sur la genèse, la fortune, les dispositifs concrets et, surtout, les effets de sens de la Gloire.

Le colloque, accueilli en novembre 2013 à l’Académie de France à Rome, sera suivi d’une journée d’étude qui se déroulera à l’université de Rouen en mai 2014.

Télécharger le programme en italien ou en français.

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(Français) Colloque: Histoire des femmes, histoire du genre, histoire genrée…

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5-6 décembre 2013

Affiche du colloque
Affiche du colloque “Histoire des femmes, Histoire du genre, Histoire genrée…”

Qu’il soit instrument d’analyse, axe ou champ de recherche, le genre est sorti de sa confidentialité pour s’affirmer comme un concept particulièrement dynamique de la recherche scientifique. Dans ce processus d’affirmation global qui a touché les sciences humaines, la discipline historique reste en retrait. Ce colloque aimerait interroger cette réserve, ces doutes, tout en donnant à voir l’essor de cet outil d’analyse en histoire contemporaine, dans diverses aires culturelles, plus particulièrement en Europe, en insistant sur l’évolution qui a conduit de l’histoire des femmes à l’histoire du genre et sur le renouvellement historiographique apporté par ces recherches qui semblent aboutir à une histoire genrée.

Télécharger le programme

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(Français) Appel à commmunication: Critique d’art et nationalisme. Regards français sur l’art européen au XIXe siècle.

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Crédits photographiques : André Belloguet, L'Europe animale : physiologie comique composeé et dessinée sur les contours géographiques de l'Europe par A. Belloguet, Bruxelles, Imp. Vincent, 1882, lithographie, 53,5 x 77 cm; The Special Collections of the University of Amsterdam.
Crédits photographiques : André Belloguet, L’Europe animale: physiologie comique composeé et dessinée sur les contours géographiques de l’Europe par A. Belloguet, Bruxelles, Imp. Vincent, 1882, lithographie, 53,5 x 77 cm; The Special Collections of the University of Amsterdam.

La critique est, en histoire de l’art, l’un des miroirs identitaires d’une nation, une conséquence d’un héritage façonné par les codes sociaux et culturels d’un pays. Elle repose sur des conventions qui lui sont propres, admises et acceptées, consciemment ou non, par ses auteurs et son public. Les textes de critique d’art français apprennent par conséquent tout autant sur la culture de l’observateur que sur celle de l’observé.

Cette journée d’étude vise ainsi à révéler les dimensions anthropologiques et politiques de la critique d’art française du xixe siècle. Il s’agira d’appréhender le discours sur l’art comme participation à la conscience collective de la spécificité d’une nation. Au travers des commentaires de salons, des comptes rendus d’expositions ou encore d’ouvrages d’histoire de l’art, il est attendu des intervenants qu’ils proposent des communications portant sur la question des « transferts culturels » européens, et leurs conséquences sur la construction et la diffusion des stéréotypes nationaux, culturels ou encore ethniques. Ce faisant, nous verrons s’il est possible d’analyser les supports et les logiques de mouvement ou de réappropriation entre deux espaces culturels définis : la France et le reste de l’Europe. L’étude des interactions artistiques entre ces différentes cultures et sociétés – ainsi que les fractions et les groupes qui les composent – dans leur dynamique historique, visera à rendre compte des conditions qui ont marqué leur déclenchement et leur construction.

Problématiques envisagées et non restrictives

  • L’histoire de l’art au xixe siècle : une discipline politisée ?
  • La réception critique française de l’art européen au/du xixe siècle.
  • Critiques de l’art européen en France aux expositions : Salons, Expositions universelles (de 1855, 1867, 1878, 1889 et de 1900), Expositions internationales, galeries, collections…
  • Réception étrangère de la critique française sur l’art européen.
  • Présentation de l’art étranger à Paris lu et appréhendé comme vecteur identitaire du pays d’origine.
  • Les discours sur l’art étranger, prétextes à valorisation de l’art Français ?
  • La caricature française de l’autre par la méconnaissance géographique et culturelle.

Cette journée d’étude est organisée dans le cadre du LabEx EHNE « Écrire une Histoire Nouvelle de l’Europe » et se déroulera les 18 avril et 19 avril 2014 à l’Institut national d’histoire de l’art (inha), Paris. Développant l’axe ‘Traditions nationales, circulations et identités dans l’art européen’, porté par le Centre André Chastel, ce projet a pour objectif de mettre en évidence les dynamiques des échanges interculturels au siècle des nations en mettant l’accent sur l’étude des processus d’appropriation et de rejet qui définissent les différentes cultures.

Notez que la remise des propositions d’intervention (350 mots maximum) devra s’effectuer par courriel avant le 31 janvier 2014, à l’adresse suivante : critique.nationalisme@gmail.com

Organisation : Jonathan Lévy (Doctorant, Université Paris-Sorbonne), Carole Rabiller (Doctorante, Université Paris-Sorbonne), Thierry Laugée (Maître de conférences, Université Paris-Sorbonne).

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