Journées d’études internationales
Villa Finaly, 30-31 octobre 2018
Chancellerie des Université de Paris, Florence
Coordination : Gregorio Salinero, Bertrand Haan, Lucia Felici, Águeda Garrido, Raffaele Ruggiero
Organisation : Hervé Drevillon, Pierre Serna, Águeda García Garrido, Miguel Ángel Melon Jimenez, Roberto Bizzocchi, Isabel Teston Nuñez, Rocío Sanchez Rubio, Angelo Torre
Captation vidéo : Régis Verwimp
Avec le soutien de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – IHMC ; l’Università degli studi di Firenze ; Paris Sorbonne Université – Centre Roland Mousnier et École doctorale 2 ; Labex EHNE (Histoire une histoire nouvelle de l’Europe) ; l’Université de Caen Normandie ; CAER- Aix-Marseille Université ; l’Universidad de Extremadura ; l’Universidad de Cantabria ; Columnaria, Red de Excelencia sobre la movilidad de las sociedades y las fronteras de los Mundos Ibéricos (COREDEX).
Argumentaire
Cette première rencontre, qui s’inscrit dans un cycle, propose une réflexion collective sur les actions, les projets, les figurations et les imaginaires visant à la construction de territoires. Les historiens modernistes n’ont sans doute pas accordé l’importance qu’il mérite à ce phénomène, qui ne peut se réduire à un usage minimal et instrumental – l’espace comme cadre explicatif – ou à un élément d’explication global se suffisant à lui-même. Il est pourtant une catégorie et une échelle d’analyse indispensables.
Ayant gagné d’innombrables acceptions depuis les années 1980, le territoire ne peut être envisagé que dans un contexte spécifique. On peut le définir comme l’espace qu’un groupe humain s’approprie, politiquement, économiquement et juridiquement. C’est aussi un lieu de construction identitaire et communautaire, dans lequel ce qui fonde l’histoire commune sont d’abord les pratiques religieuses et la croyance en un même destin providentiel. Il est enfin, selon les critères de l’époque moderne l’objet d’une institutionnalisation et, comme l’a souligné Michel Foucault, un enjeu de pouvoir éminent.
Du XVe au XIXe siècle, le processus de territorialisation, qui n’a rien de linéaire, tend clairement à se renforcer, entre autres du fait de l’affirmation de l’État en Europe, des expansions européennes dans de nouveaux mondes, du renforcement de l’encadrement ecclésiastique, et des résistances qu’ils suscitent. La plupart de ces espaces ont été dotés très tôt de formes de cohérence, mais les catégories traditionnelles du territoire se sont trouvées bouleversées sous l’effet de conflits militaires, politiques, religieux ou juridiques, de migrations ou de la mise en place d’appareils administratifs et de frontières.
Les territoires sont tout sauf une donnée intangible ou un emboîtement cohérent, mais plutôt une réalité aux contours mouvants et imbriqués, fruit de constructions et de convoitises. Aussi semble-t-il nécessaire de s’interroger sur le rôle joué par les divers acteurs et par les conflits qui les opposent. Dans des processus qui ne peuvent être que collectifs, ils ne se limitent pas aux seuls détenteurs de l’autorité. Les processus d’appropriation, réels et/ou imaginaires, qu’ils mettent en œuvre méritent aussi d’être soumis à l’analyse : dans les entreprises de catéchisation et de conversion, la mise en place de structures institutionnelles et les projets migratoires, entre autres, les logiques territoriales sont des enjeux majeurs. Le phénomène de territorialisation doit aussi être mis en question, particulièrement son caractère plus ou moins achevé, le degré de polarisation que peuvent exercer les centres de pouvoir, ainsi que la vocation, la cohérence et la conscience des frontières que l’on établit ou que l’on imagine. Il relève, enfin, de logiques plurielles. Entre les entreprises visant à territorialiser les espaces revendiqués et des formes préexistantes ou concurrentes de territorialisation, les tensions sont permanentes. Leur enchevêtrement et leur caractère plus ou moins formel et officiel doit être pleinement pris en compte, tout comme leur perception à diverses échelles, par les groupes, les institutions mais aussi les individus, tous engagés dans des réalités territoriales multiples.
Mardi 30 Octobre 2018
9h : Gregorio Salinero (Université Paris Panthéon-Sorbonne-IHMC), Bertrand Haan (Sorbonne Université – CRM)
Introduction – Territoires et territorialisation à l’époque moderne.
Le territoire dans l’encrier : marquer, écrire, imaginer et représenter les territoires
9h30 : Stefania Montecalvo (Università di Foggia),
De l’arkhé au territoire, 334 av. J. C.-1809. Depuis l’empire d’Alexandre à l’Indépendance américaine selon le baron de Sainte Croix.
10h : Isabel Teston Nuñez et Rocío Sanchez Rubio (Universidad de Extremadura),
Figurer le territoire selon Lorenzo Possi et l’Atlas Medici, 1687.
10h30 : Bernard Gainot (Université Paris Panthéon-Sorbonne-IHMC),
Territorialiser et cartographier Saint Domingue.
Le projet territorial : appropriation, formation et défense des territoires
11h30 : Susana Truchelo (Universidad de Cantabria),
La definición de un territorio de frontera : los espacios vascos litorales, siglos XV-XVII.
12h : Angelo Torre (Università degli Studi del Piemonte Orientale),
Les bois de l’Ossola au XVIIIe siècle. Stratégies administratives et pratiques locales
12h30 : Débats
À la tête du territoire : gouverner et administrer le territoire
14h30 : Lucia Felici (Università degli studi di Firenze),
Pour une géographie de la répression religieuse dans l’Italie du XVIe siècle
15h : Yves Junot (Université de Valencienne),
Défense, administration et aménagements des espaces frontaliers des Pays-Bas espagnols (frontière française et mer du Nord, 1540-1620)
15h30 : Águeda Garcia Garrido (Université de Caen),
Territorios insulares imposibles: Filipinas, un espacio de conflictos (siglo XVII)
Territoires vivants : peuplements, migrations, mobilités et territoires
16h30 : Claire Bourhis-Mariotti (Université Paris VIII),
Haïti : un territoire chez les autres pour les Noirs américains, 1816-1865
17h : Paul Vo-Ha (Université Paris Panthéon-Sorbonne-IHMC),
Épurer les territoires : les déplacements de populations après la reddition des villes à l’époque moderne
17h30 : Débats.
Autour de l’exposition: Le territoire autrement
18h30 : Présentation de l’exposition , Le territoire autrement par les graveuses Agnès Maîtrejean et Véronique Lagarde, en salle Richelieu, 1816-1865
19h : Vernissage de l’exposition.
Mercredi 31 Octobre 2018
Ordre et désordre du territoire : imposer l’obéissance, harmoniser les territoires, territoires en Révolutions
9h : Raffaele Ruggiero (CAER Aix-Marseille Université),
Les formes du territoire dans la pensé politique italienne aux XVIe et XVIIe siècles
9h30 : Gregorio Salinero (Université Paris Panthéon-Sorbonne-IHMC),
L’Audience de Charcas : le projet d’un territoire impossible
Territoires interlopes : contrebandes, banditismes, marronnages, espaces vides et hostiles
11h : Miguel Ángel Melon Jimenez et Miguel Rodriguez Cancho (Universidad de Extremadura),
Contrabando : un territorio insumiso dentro del territorio nacional
11h30 : Laura de Mello e Souza (Sorbonne Université),
Espaces miniers et territoires dans le Brésil portugais du XVIIIe siècle
12h : Débats. Discuttants: Roberto Bizzocchi (Università di Pisa) et Jean-Philippe Priotti (CRHAEL, Université du Littoral)
Journée d’étude organisée par C. Caby et A. Montel
Entre la fin du Moyen-Âge et le début de la première modernité, la création savante et artistique de l’Italie renaissante s’est emparée de l’imaginaire des grands hommes, sous la forme de recueils de notices biographiques, de séries de portraits peints, de collections d’épitaphes ou encore de simples listes de noms. À la croisée des disciplines, des genres littéraires, des arts, mais aussi des langues, le répertoire biographique des « hommes illustres » s’y impose comme un motif majeur de la conscience historique, honorant des personnages du passé ou du présent, des hommes de guerre ou de gouvernement, des savants ou des artistes. Ce sont les modèles, les usages et les évolutions de cette conscience historique que cherche à éclairer le programme « Hommes illustres » porté par l’École Française de Rome, en partenariat avec le Centre Roland Mousnier, le CIHAM/UMR-5648 (Université Lyon II-CNRS) et le Dipartimento di Lettere e Filosofia de l’Università degli Studi di Firenze. Or, en terre d’Islam, la production lettrée a très tôt fait une large place à cette matière biographique en tant que mode d’écriture de l’Histoire : elle y est en effet caractérisée par un genre qui apparaît au début du iie/viiie siècle, celui des dictionnaires biographiques (ṭabaqāt). Ces recueils pouvaient regrouper des milliers de notices relatives à des personnages choisis selon des critères particuliers (transmetteurs du ḥadīṯ, juristes, poètes, médecins…) et parfois étranges (ainsi un répertoire des poètes qui portaient le nom de Muḥammad, composé par l’Égyptien al-Qifṭī). Cependant, cet intérêt pour le motif biographique a pu prendre d’autres formes, plus classiques : c’est notamment le cas de développements biographiques insérés au fil des chroniques, vantant tel ou tel sultan, listant ses expéditions et ses succès ; mais aussi de récits proprement hagiographiques exaltant les valeurs d’un pieux personnage, voire d’un saint dans le cas de l’Islam d’Occident. Quelques personnages éminents ont par ailleurs fait l’objet d’un traitement monographique, comme certains figures semi-légendaires de l’Antéislam, mais aussi le Prophète lui-même, auquel Ibn Isḥāq (85/704-150/767) consacra une Vie avec l’objectif de mesurer l’Histoire du monde à l’aune de ses faits et gestes. En réponse à l’invitation du projet « Hommes illustres » à développer des comparaisons avec d’autres espaces que l’Italie, qui constitue le cœur du programme, cette journée lyonnaise s’efforcera donc de proposer, en guise de contrepoint, quelques études de cas tirés des pratiques des terres d’Islam. Dans une démarche comparatiste largement exploratoire, nous faisons en effet le pari que l’analyse de diverses écritures biographiques, développées en Orient comme en Occident musulman, pourrait faire émerger des points de convergence avec les pratiques de l’Occident chrétien et de l’Italie renaissante, ou à l’inverse des divergences manifestes. On se devra enfin de poser la question des influences, bien qu’elles soient de toute évidence difficiles à cerner. Le Libellus de viris illustribus apud Arabes composé à Rome par Léon l’Africain, peut à cet égard constituer un observatoire exceptionnel. Son auteur, formé à Fès dans les premières années du xe/xvie siècle, maîtrisait pleinement les codes des dictionnaires biographiques que l’on produisait en Occident musulman ; il écrivait pourtant à destination du public lettré de l’Italie renaissante, adaptant son discours pour proposer, à l’image de sa Description de l’Afrique, une écriture « de l’entre-deux ».
Cécile Caby (CIHAM, Lyon 2)
Aurélien Montel (CIHAM)
Programme
titres et participants sous réserve
10h00 – Cécile CABY et Aurélien MONTEL – Introduction
10h30 – Sébastien GARNIER – Le motif biographique dans les Adilla d’Ibn Šāmmaʽ
11h15 – Jérémie RABIOT – Hommes illustres dans la Nuova Cronica de Giovanni Villani
12h15 – Adrien DE JARMY – Biographies du Prophète
13h00 – Pause
14h30 – Vanessa VAN RENTERGHEM – Ṭabaqāt orientales (titre à préciser)
15h15 – Aurélien MONTEL – Libellus de Léon l’Africain
16h15 – Clémence REVEST – (titre à préciser)
17h15 – Cécile CABY et Aurélien MONTEL – Conclusions
Cette manifestation se déroulera dans le cadre de la première édition des Assises de la recherche qui se tiendront du 10 au 15 décembre, dans les différents centres de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sur le thème déplacer les frontières de la recherche en sciences humaines et sociales.
Plus d’informations sur Le genre à la frontière de nos disciplines : assisesp1ps.sciencesconf.org
Programme
14h Ouverture de la journée
Sandra Laugier, Anne-Marie Leroyer, Violaine Sebillotte Cuchet
14h30 L’espace du genre ou Ce que la géographie fait au genre
Marina Blidon
15h Que fait le genre à l’histoire de l’Afrique coloniale ?
Anne Hugon
15h30 Filiation et genre
Perrine Ferrer
16h Pause
16h15 Ce que le genre fait à l’institution culturelle et à ses publics
Marco Dell’Omodarme
16h45 Des difficultés du genre : le discours des économistes libéraux du 19e siècle français
Pathalie Sigot
17h15 L’importance de l’interséctionnalité pour la philosophie féministe
Marta Dell’Aquila
17h45 Discussion générale avec présentation des programmes de nos équipes et instituts.
Workshop doctoral organisé par Elisabeth Crouzet-Pavan avec le soutien du Centre Roland Mousnier (UMR 8596), de l’école doctorale 1 de Sorbonne Université et du LabEx EHNE.
Programme
- 9h : Pauline Guéna, Entre Venise et l’Empire ottoman, administrer le contact en Méditerranée (1453-1517).
Discutants : Jean-Claude Maire-Vigueur (Roma Tre), Guillaume Saint Guillan (Amiens), Simon Hasdenfeutel (Sorbonne unversité), Maxime Fulconis (Sorbonne université).
- 10h : Annabelle Marin, Des femmes de pouvoir? La haute noblesse féminine en Castille à la fin du Moyen Âge.
Discutants : Hélène Thieulin Pardo (Sorbonne Université), Denis Menjot (Lyon II), Pierre-Bénigne Dufouleur (Sorbonne Université), Aurore Leon (Sorbonne Université).
Pause
- 11h30 : Anne Kucab, Niveaux de Vie et consommation à Rouen dans la seconde moitié du XVe siècle.
Discutants : Marc Boone (Gand), Denis Menjot (Lyon II), Jérémy Guilabert (Sorbonne Université), Karl Peter Valk(Sorbonne Université).
Déjeuner
- 14h15 : Adrien Carbonnet, Punir et pardonner : le roi de France et les villes (1420-1480).
Discutants : Thierry Dutour (Sorbonne Université), Marc Boone (Gand), Aurore Leon (Sorbonne Université), François Foulonneau (Sorbonne Université).
- 15h15 :Pierre-Bénigne Dufouleur, Comprendre l’évolution des relations familiales au sein du Sacré-Collège au XVe siècle.
Discutants : Jean-Claude Maire Vigueur (Roma Tre), Andrea Zorzi (Florence, Professeur invité sur la chaire Dupront).
- 16h :Maxime Fulconis, Justice et résolution des conflits (ombrie, XIe-XIIe siècles).
Discutants : Jean-Claude Maire Vigueur (Roma Tre), Andrea Zorzi (Florence, Professeur invité sur la chaire Dupront).
Organisée par l’Association des Femmes de l’Europe Méridionale, en présence de Françoise Thébaud et de l’eurodéputée Christine Revault d’Allones.
Journée d’étude organisée par le LabEx EHNE (Ecrire une Histoire Nouvelle de l’Europe) et l’IHA (Institut Historique Allemand)
Cette journée d’études intervient dans le contexte des élections européennes qui posent une nouvelle fois les questions de la démocratisation et de l’avenir de l’Europe politique.
Sur cette toile de fond, il s’agit d’interroger l’histoire des constructions narratives qui ont eu pour fonction la transmission de l’Europe aux jeunes générations dans une dimension supranationale.
Existe-t-il un grand récit européen pour la jeunesse ou une multitude de récits plus ou moins convergents, ou au contraire antagonistes voire concurrentiels selon les nations ou régions européennes ? Peut-on cartographier l’Europe selon les identités narratives que différents acteurs se forgent d’elle ? Sur quels faits historiques se sont construits ce(s) récit(s) européen(s) au cours de l’époque contemporaine ? Par quels supports et quels acteurs s’est transmise l’Europe à la jeunesse ? Quelles en seraient les dynamiques nationales/supranationales et les limites géographiques ? Quelles représentations en Europe et en dehors de l’Europe les jeunes ont de ce continent ?
Programme
Jeudi 16 Mai 2019
14:00 Mots d’accueil: Stefan MARTENS (IHA)
Sébastien LEDOUX (Sciences Po): Introduction
Les temps de l’Europe.
Présidente de séance: Anne Marie THIESSE (CNRS)
14:15 Emmanuel DROIT (Sciences Po Strasbourg)
Pour une mémoire européenne à parts égales: Quelle culture mémorielle de la Seconde Guerre mondiale dans l’Europe post-Guerre froide?
14:55 Korine AMACHER (Université de Genève)
Quelle place pour l’Europe dans les manuels scolaires postsoviétiques d’histoire de la Russie?
15:30 Pause-café
16:00 Christine CADOT (université Paris 8)
L’Europe au musée
16:35 Steffen SAMMLER (Georg Eckert Institut)
Histoire (trans)nationale? Représentations de l’Europe dans les manuels d’histoire française et allemande du XXe siècle
17:10 Patrick CABANEL (Université de Toulouse)
Littérature scolaire : des tours de la nation au tour de l’Europe?
Vendredi 17 Mai 2019
Les lieux de l’Europe
Présidence: Jacob VOGEL (Centre Marc Bloch)
9:30 Etienne FRANÇOIS (université Panthéon-Sorbonne et FU Berlin)
Comment mieux comprendre l’Europe grâce à ses lieux de mémoire
10:05 Edina KÖMÜVES (université Eötvös Loránd de Budapest)
Mohàcs, où l’image de la frontière européenne dans l’empire des Habsbourg
10:40 Maria NEAGU (université de Laval)
L’Europe dans les manuels moldaves d’histoire (1991–2019)
11:15 Pause-café
11:45 Eriona TARTARI (Academie des Études Albanilogiques, ASA Tirana)
Traductions et transferts d’œuvres des littératures de jeunesse en Albanie
12:20 Clarisse DIDELON LOISEAU (université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
L’Europe vue d’Europe et du monde : représentations spatiales d’étudiants
13:00 Déjeuner
Les vecteurs de transmission de l’Europe
Présidence : Tristan LECOQ (Sorbonne Université)
14:00 Raphaelle RUPPEN-COUTAZ (SNSF et EUI Florence)
Former les enseignants « à l’esprit européen » pour transmettre l’idéal fédéraliste aux jeunes dans les années 1950
14:35 Philippe VONNARD (Institut des sciences de la communication CNRS/Paris-Sorbonne/UPMC)
Transmettre l’Europe du football à la jeunesse: le tournoi international des juniors
15:10 Anne BRUCH (Archives historiques de l’Union européenne – Centre de recherche Alcide De Gasperi)
« Appel de l’Europe » – Des films européens pour la première génération européenne
15:45 Pause-café
16:00 Eléonore HAMAIDE-JAGER (université d’Artois/ÉSPÉ Lille Nord-de-France)
L’Europe en littérature de jeunesse: un espace à investir?
16:35 Rachel CEYRAC et Julie RICHARD D’ALSACE (LabEx EHNE)
Enseigner l’Europe : les ressources pédagogiques de l’Encyclopédie pour une Histoire Nouvelle de l’Europe (EHNE)
17:10 Benoît FALAIZE (Sciences Po) : Conclusion
17: 30 Fin du colloque
Inscription et informations: event@dhi-paris.fr
La journée d’études organisée par le LabEx EHNE (Sorbonne Université) et le Centre de recherche bretonne et celtique (Brest) entend mettre en évidence les rapports entre mouvements régionalistes ou nationalistes régionaux et Europe aux XXe et XXIe siècles. Deux questions sont ainsi privilégiées : Comment se combinent régionalismes, nationalismes régionaux et européismes ? Comment, dans cette perspective, s’articulent régions, nations, Europe ? Et ce dans une séquence chronologique allant des projets fédéralistes européens du début du XXe siècle à l’Union européenne. Il ne s’agit donc pas de rejouer l’historiographie régionaliste ou nationaliste régionale, mais de replacer les mouvements concernés dans les ensembles plus vastes de l’ouverture européenne : quelles furent et quelles sont les influences européennes de ces mouvements ? Comment se sont-ils situés, ou se situent-ils par rapports aux différents acteurs et projets européens des XXe et XXIe siècles ? Quels réseaux tout cela dessine-t-il ?
Organisateurs :
Sébastien Carney (CRBC-Université de Bretagne Occidentale), Olivier Dard (LabEx EHNE-Sorbonne Université), Marie Levant (LabEx EHNE-Sorbonne Université)
Contact et informations : labex.ehne2@gmail.com
Programme
9h Introduction
Olivier Dard (LabEx EHNE-Sorbonne Université) et Sébastien Carney (CRBC-Université de Bretagne Occidentale)
9h15 Session I : Régionalisme, fédéralisme et Europe
Modération : Sébastien Carney (CRBC-Université de Bretagne Occidentale)
François DUBASQUE (Maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université de Poitiers / CRIHAM)
Le régionalisme, un fédéralisme interne ? Nouvelle organisation territoriale et idée européenne dans les milieux décentralisateurs français au XXe siècle
Olivier DARD (Professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université et directeur du LabEx EHNE)
De « l’Europe des ethnies » à l’Europe des régions
Débat et Pause-Café
11h Session II : Régionalismes, nationalismes et identités
Modération : Marie Levant (Sorbonne Université-LabEx EHNE)
Paolo POMBENI (Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Alma Mater Studiorum-Università di Bologna)
Une région à deux frontières. Le Trentin et le Tyrol du Sud entre identité culturelle autrichienne et appartenance politique italienne 1919-2019
Sébastien CARNEY (Maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université de Bretagne Occidentale / CRBC)
Les nationalistes bretons face aux projets européens, des années 1920 aux années 2000 : une stratégie de l’étau ?
Débat et Pause-Déjeuner
14h15 Session III : Etats sous la pression régionaliste et européenne
Modération : Olivier Dard (LabEx EHNE-Sorbonne Université)
Paul DIRKX (Maître de conférence de Langue et littérature françaises à l’Université de Lorraine / Centre de recherche Écritures)
La Belgique, laboratoire de l’Europe ethnolibérale
Gilles LEYDIER (Professeur des Universités en civilisation britannique contemporaine à l’Université de Toulon / Laboratoire Babel)
Entre nationalisme identitaire, « britannicité » et intégration européenne : le cas de l’Ecosse
Hélène DEWAELE VALDERRÁBANO (Maître de conférence en civilisation de l’Espagne contemporaine à Sorbonne Université / CRIMIC)
Le nationalisme catalan et l’enjeu européen (XXe -XXIe siècles)
Débat et Pause-Café
16h30 Conclusions
Sébastien Carney et Olivier Dard
Ouverte dans un Paris portant encore les stigmates des bombardements de la guerre, la conférence de la paix de 1919-1920 frappe les esprits par son caractère cosmopolite et son ambition sans précédent. Là où le congrès de Vienne s’était donné pour tâche, en 1814-1815, la réorganisation de l’ordre européen, la conférence de Paris a bien en vue la redéfinition de l’ordre mondial.
Objet, dès son ouverture, de l’expression de doutes, voire de sarcasmes, la conférence n’en porte pas moins les grandes espérances du retour à la paix. Ses principes fondateurs – respect du droit, égalité souveraine des États, autodétermination, diplomatie publique –, les oppositions et les projets alternatifs qu’ils suscitent, ses décisions tranchantes ou ouvertes et leurs conséquences dramatiques, positives ou porteuses des nouveaux enjeux du siècle, seront au cœur des débats de ce colloque.
Comité de pilotage / Steering commitee
Laurence Badel (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Eckart Conze (Universität Marburg), Axel Dröber (Institut historique allemand), Jean-Michel Guieu (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Norman Ingram (Concordia University), Peter Jackson (University of Glasgow), Stefan Martens (Institut historique allemand), Matthias Schulz (université de Genève), William Mulligan (University College Dublin)
Lieux / Places :
Institut historique allemand / German Historical Institute
Hôtel Duret-de-Chevry
8 rue du Parc-Royal 75003 Paris
Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères / French Ministry for Europe and Foreign Affairs
Hôtel du ministre
37 quai d’Orsay 75007 Paris
Château de Versailles
Pavillon Dufour / Auditorium
Place d’Armes
78000 Versailles
Programme
Mercredi 5 Juin / Wednesday, 5 June 2019
Lieu / Place : Institut historique allemand / German Historical Institute
17h30 Accueil / Arrival
17h45 Allocution de bienvenue / Welcome
Thomas Maissen (Institut historique allemand)
18h Introduction
Laurence Badel (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Peter Jackson (University of Glasgow)
18h45 Conférence inaugurale / Keynote Lecture
Eckart Conze (Universität Marburg)
The Paris Moment. Experiences of War and Challenges of Peace, 1919-1920
Jeudi 6 Juin / Thursday, 6 June 2019
Lieu / Place : Institut historique allemand / German Historical Institute
9h-10h30 PANEL 1
Un nouvel ordre international fondé sur le droit / The New Rules-Based International Order
Présidence / Chair : Norman Ingram (Concordia University)
Michael Clinton (Gwynedd Mercy University)
Transnational Advocacy, International Order, and National Interest : The European Center of the Carnegie Endowment for International Peace and the League of Nations, 1914-1921
Vincent Laniol (UMR SIRICE)
L’ordre versaillais, une paix du droit et de la justice ?
Miloš Vec (Universität Wien)
Making Progress under Acid Slag. German International Lawyers on the Post-World War I Order
Débat / Discussion
10h30-11h Pause-café / Coffee break
11h-12h30 PANEL 2
Un nouvel ordre économique et social / A New Economic and Social Order
Présidence / Chair : Éric Bussière (Sorbonne Université)
Jérôme Sgard (Sciences Po Paris)
La Chambre de commerce internationale et l’arbitrage privé international : genèse d’un nouvel ordre commercial
Reiner Tosstorff (Universität Mainz)
Rewarding Labour for Participating in the War ? The Founding of the International Labour Organization (ILO) in 1919 within the Context of the Paris Peace Conference and its Legacy
Martin Bemmann (Universität Freiburg im Breisgau)
When the World Economy Came into Being. The Supreme Economic Council and the Establishment of « World Economic Statistics »
Débat / Discussion
12h30-13h30 Pause-déjeuner / Lunch
13h30-14h30 PANEL 3
Télécommunications et patrimoine : nouvelles régulations / Telecommunication and Heritage : New Regulations
Présidence / Chair : William Mulligan (University College Dublin)
Pascal Griset (Sorbonne Université)
Le traité de Versailles et les télécommunications intercontinentales : entre sortie de guerre et nouvel ordre technico-stratégique, 1917-1919
Erik Goldstein (Boston University)
The Origins of World Heritage and the 1919 Paris Peace Conference
Débat / Discussion
14h30-16h PANEL 4
Déceptions et contestations / Disappointments and Disputes
Présidence / Chair : Stefan Martens (Institut historique allemand)
John A. Vasquez (University of Illinois)
Versailles and the Aftershocks of the First World War : Challenges to an Emerging Order
Volker Prott (Aston University)
The Fallacy of Order : Democratising International Politics at the Paris Peace Conference
Norman Ingram (Concordia University)
Victor versus Vanquished : Article 231 and the Legacy of 1919
Débat / Discussion
16h-16h30 Pause-café / Coffee break
16h30-18h30 PANEL 5
Ordres alternatifs / Alternative Orders
Présidence / Chair : Naoko Shimazu (Yale-NUS College)
Manfred Berg (Universität Heidelberg)
Woodrow Wilson and His Domestic Critics : The United States and World Order after the Great War
Urs Matthias Zachmann (Freie Universität Berlin)
The Subversive Internationalist – Visions of Interwar Order and Japanese International Lawyers’ Responses to the Paris Peace Conference
Patrick Houlihan (University of Oxford)
The Other Admiral Yamamoto : Catholic Globalism at the Paris Peace Conference of 1919
Andrew Webster (Murdoch University)
Order by Accident : An International Disarmament Regime as Unintended Consequence of the Paris Peace Conference
Débat / Discussion
Vendredi 7 Juin / Friday, 7 June 2019
Lieu / Place : Institut historique allemand / German Historical Institute
9h-10h30 PANEL 6
Citoyens et citoyennes dans le nouvel ordre international / Citizens in the New International Order
Présidence / Chair : Jean-Michel Guieu (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Thomas Davies (City University of London)
The Role of Transnational Associations in the Proposed New World Order Following the First World War : A Comparative Assessment
Carl Bouchard (université de Montréal)
À quoi reconnaît-on une mauvaise paix ? Observer, commenter, critiquer le nouvel ordre mondial, 1919-1920
Mona Siegel (California State University)
A Modern Mulan at the Peace Conference : The Nationalist and Feminist Agenda of Soumay Tcheng
Débat / Discussion
10h30-11h Pause-café / Coffee break
11h-12h30 PANEL 7
Logiques nationales, visions régionales / National Logic, Regional Visions
Présidence / Chair : Laurence Badel (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Hugues Tertrais (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Un nouvel ordre asiatique à Versailles ?
Julien Gueslin (La Contemporaine)
Entre utopies décentralisatrices et réalités géopolitiques : la commission des affaires baltiques et l’avenir de la Baltique orientale, printemps-été 1919
Thomas Fischer (Universität Eichstätt-Ingolstadt)
Negotiating the Covenant of the League of Nations : The Place of Latin America in the World
Débat / Discussion
12h30-14h Pause-déjeuner / Lunch
14h-16h PANEL 8
Le nouvel ordre mondial entre inclusion et exclusion / The New Global Order between Inclusion and Exclusion
Présidence / Chair : Felix Brahm (German Historical Institute London)
Oliver Bast (université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Globalizing the National or Nationalizing the Global ? Iranian Readings of « Order » and the Paris Peace Conference
Mustafa Aksakal (Georgetown University)
The International Order in 1919 : Views from Turkey
Emmanuelle Sibeud (université Paris 8)
À la porte de la Société des Nations. Nouvel ordre mondial et réaction coloniale en Afrique
Débat / Discussion
Lieu / Place : Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères / French Ministry for Europe and Foreign Affairs
18H-20H CONFÉRENCE / LECTURE
Georges-Henri Soutou (de l’Académie des sciences morales et politiques)
La France a-t-elle perdu la paix ?
Samedi 8 Juin / Saturday, 8 June 2019
Lieu / Place : Château de Versailles – pavillon Dufour / Château de Versailles – pavillon Dufour
11h Accueil / Welcome
11h30-13h TABLE RONDE / ROUNDTABLE
Versailles 1919, une paix bâclée ? / Versailles 1919, a Sloppy Peace ?
Modération / Moderator : Matthias Schulz (université de Genève)
Peter Jackson (University of Glasgow)
Vincent Laniol (UMR SIRICE) –
Jean-Michel Guieu (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
14h45-16h15 TABLE RONDE / ROUNDTABLE
Versailles après Versailles (1919-2019) / Versailles after Versailles (1919-2019)
Modération / Moderator : Marie-Pierre Rey (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Antoine Marès (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Jörn Leonhard (Universität Freiburg im Breisgau)
Séverine Blenner (Archives diplomatiques)
Programme à télécharger : Programme IHA-LAB-VER
Organisation :
Sabikou MOUMOUNI
Lorraine STRAVENS
Loukey Kouamé YOCOLY
Programme
08H30 – 09H00 : Accueil
09h00 – 09H15 : Introduction par Michel CATALA, Professeur d’histoire contemporaine, Université de Nantes
Atelier n°1 – L’Europe et l’Afrique : des coopérations économiques aux multiples enjeux politiques
Président : Mamoudou GAZIBO, Université de Montréal (Canada)
09H30 – 10H00 : Un néocolonialisme pour tout ? Possibilités et limites de l’activité française en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, 1958 – 1974
par Alexander KEESE, Professeur d’histoire, Université de Genève (Suisse).
10H00 – 10H30 : Globalisation et aide au développement. Quel rôle pour la coopération au développement de la CEE dans les années 1980 ?
par Guia MIGANI, Maître de conférence, Université de Tours (France).
10H30 – 10H45 : Discussion avec le public
10H45 – 11H00 : Pause
11H00 – 11H30 : L’Europe et l’Afrique : du conflit économique à la confrontation politique : cas des rapports conflictuels franco-ivoiriens de 2000 à 2004
par Guessan KOUADIO, Maître de conférence en histoire contemporaine, Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, Côte d’Ivoire.
11H30 – 12H00 : Les mesures restrictives et positives comme instruments de pression politique : le cas des rapports CEE-Afrique du Sud (1986 – 1994)
Loukey Kouamé YOCOLY, Doctorant en histoire contemporaine, Université de Nantes.
12H00-12H15 : Discussion
12H15 – 14H00 : Pause déjeuner
Atelier n°2 – Le partenariat UE-Afrique à l’épreuve de la mondialisation économique
Président : Alexander KEESE, Université de Genève (Suisse)
14H00 – 14H30 : L’Économie politique du Franc CFA
par Kako NUBUKPO, Professeur titulaire de Sciences Économiques (Université de Lomé, Togo), ancien Ministre togolais chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, ancien Directeur de la Franco-phonie Économique et Numérique au sein de l’OIF (Paris).
14H30 – 15H00 : Coopérer en situation d’asymétrie : la Chine et l’Afrique
par Mamoudou GAZIBO, Professeur titulaire au département de science politique (CERIUM), Université de Montréal (CANADA).
15H00 – 15H15 : Discussion avec le public
15H15 – 15H30 : Pause
15H30 – 16H00 : China-bashing : un stratagème européen pour contrer la Chine en Afrique ?
par Sabikou MOUMOUNI, Doctorant en histoire des relations internationales contemporaines et science politique (Alliance Europa), Université de Nantes.
16H00 – 16H30 : Les collectivités territoriales au service de la reconquête économique européenne : entre solidarité et compétitivité
par Lorraine STRAVENS, Doctorante en histoire des relations internationales contemporaines et science politique, Université de Nantes.
16H30 – 16H45 : Discussion avec le public
16H45 – 17H00 : Synthèse de la journée, par Céline PAUTHIER, Maître de Conférence à l’Université de Nantes.
17H30 : Clôture de la journée
Programme à télécharger : PROGRAMME JE EUROPE – AFRIQUE -2019
Journée d’études organisée par l’EHESS (CRAL – « Centre de recherches sur les arts et le langage » et PREMEC – « Premiers modes d’écriture de la Shoah ») et le LabEx EHNE (« Écrire une Histoire nouvelle de l’Europe »)
Responsable scientifique : Élise Petit, LabEx EHNE
Comité scientifique : Judith Lyon-Caen, Malena Chinski, Aurélia Kalisky, Esteban Buch
L’objet de cette journée d’études pluridisciplinaire est d’éclairer les stratégies de survie intellectuelle et spirituelle que révèle le vaste corpus de poèmes et de chansons clandestins, produits et souvent mis en circulation dans et à travers les frontières des ghettos et des camps pendant la Shoah. La forme versifiée semble y avoir été privilégiée par un grand nombre de victimes : obéissant à un besoin vital de saisir l’expérience d’une réalité inouïe, elle servait à ordonnancer le chaos, à la soumettre à la versification et à un rythme porteur de sens. S’intéressant aux entreprises de collecte effectuées pendant et juste après la guerre, cette journée abordera également la question de la création artistique dans les « camps de déplacés » des années 1945 à 1949. Elle se clôturera par une table-ronde et une présentation de l’ouvrage Chanter, rire et résister à Ravensbrück : Autour de Germaine Tillion et du Verfügbar aux Enfers, paru récemment au Seuil, en présence d’une partie de l’équipe de direction scientifique.
Programme
Matin (9h30-12h30)
9h30 Élise Petit, Aurélia Kalisky, Esteban Buch, Accueil des participants et présentation de la journée
10h Aurélia Kalisky, Zentrum für Literatur- und Kulturforschung, Berlin
“La poésie témoigne de nousˮ. Forme, rythme et figure comme principes de survie
10h45 Claude Mouchard
“Si étroite la durée du jourˮ (1941) – en relisant Avrom Sutzkever
11h30 Élise Petit
Aleksander Kulisiewicz, troubadour et collecteur
Après-midi (14h-17h)
14h Malena Chinski
Corpus de chansons et outils d’analyse de Nachman Blumental dans Conférences sur la littérature yiddish sous l’occupation nazie (1966)
14h45 Nathalie Cau
Le répertoire en yiddish dans le théâtre des “camps de déplacésˮ, 1945-1949
15h30 Présentation et discussion autour de l’ouvrage Chanter, rire et résister à Ravensbrück : Autour de Germaine Tillion et du Verfügbar aux Enfers.
Avec Philippe Despoix (Montréal), Cécile Quesney, Nelly Forget, Claude Mouchard, Esteban Buch et Élise Petit.