Catholicité européenne ?

Peintre anonyme du xviie siècle, La nef de la contemplation mystique (le triomphe de l’Église catholique), Tepotzotlán, Museo Nacional del Virreinato.

Après la Réforme protestante, la part de l’Église qui reste fidèle au pape et à Rome continue à se considérer comme catholique, c’est-à-dire universelle. Mais les reconfigurations de sa géographie l’obligent à s’interroger sur cette dimension universelle : si la vieille chrétienté européenne se trouve amputée de la quasi-totalité du monde germanique, scandinave et britannique, elle s’accroît de nouvelles terres de mission en Amérique et en Asie. Sur le continent européen, elle est confrontée à une double concurrence pendant toute l’époque moderne : l’expansion de l’Islam à l’est et les protestantismes en Europe. Elle réagit par un élan missionnaire puissant dans toutes ces directions.

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