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Pensée d’abord comme la gangue de la civilisation, longtemps redoutée ou célébrée comme le lieu où l’on se perd pour mieux se retrouver – que l’on soit un chevalier ou un enfant en prise avec un danger ou une pulsion –, la forêt européenne, raréfiée, cernée par les champs et les villes, tour à tour assimilée au jardin d’Éden, sauvegardée dans le parc ou projetée au-delà des océans, devint petit à petit le lieu – celui de l’originalité – que l’on perd à force de progrès.





