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Dès 1830, une Statistique comparée de la criminalité en France, en Belgique, en Angleterre et en Allemagne établit la dimension genrée de la criminalité, expression de l’insertion différente selon les sexes dans la société, de leur rapport à la violence et aux armes. Ainsi, les plus grands crimes sont majoritairement le fait des hommes et les méfaits féminins relèvent davantage de la sphère domestique ou de l’usage prostitutionnel de leur corps. Les femmes sont par ailleurs davantage que les hommes victimes de crimes violents. Ces différences donnent longtemps lieu à des interprétations naturalistes et à des constructions d’archétypes remis en cause au xxie siècle. Dans le même temps, est dénoncée la violence de genre désignée depuis 2013 par les Italiens par le terme de féminicide.





