Traité de Tordesillas, 7 juin 1494

Auteur-e-s

Le 7 juin 1494, l’Espagne et le Portugal s’accordent pour fixer la limite entre leurs domaines respectifs au méridien passant à 370 lieues à l’ouest des îles du Cap-Vert. Ils déterminent ainsi deux zones au sein desquelles ils auront le monopole de la découverte, de la navigation et du commerce. Mais rapidement, les prétentions des Ibériques à la fréquentation exclusive de certains espaces soulèvent une série de difficultés et de contestations qui caractérisent le temps de l’adaptation des Européens à un espace mondial de mieux en mieux connu.

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Europe et régulation juridique des relations internationales

James Gillray, The Reception of the Diplomatique and his Suite, at the Court of Pekin, 14 septembre 1792. L’ambassadeur de Grande-Bretagne, George Macartney, refuse de se prosterner devant l’empereur Qianlong.Dès la fin du xve siècle, l’ouverture progressive des Européens sur le monde les conduit à s’interroger sur les formes de régulation de leur cohabitation dans les espaces ultramarins lointains. Par la suite, le processus de colonisation contraint les Européens à étendre, de façon progressive, au monde entier les principes et les pratiques d’un droit international forgé à l’origine pour les pays du Vieux Continent. L’élaboration d’un cadre juridique à l’échelle du monde accompagne ainsi l’expansion européenne, sur mer et sur terre, d’abord en Amérique puis en Asie et en Afrique. Le concept de souveraineté limitée permet notamment d’introduire une hiérarchie entre les États et de légitimer les conquêtes coloniales, tout en imposant une uniformisation des normes et des pratiques. Dès la fin du xixe siècle, cependant, la mondialisation et la complexification du système international entraînent la remise en cause du modèle westphalien, pour mettre en avant d’autres traditions juridiques qui favorisent l’émergence d’un droit international « métissé ».

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Féminismes européens face aux fascismes

Manifestation sous la République espagnole de l’association Mujeres Antifascistas (les femmes antifascistes).Durant l’entre-deux-guerres, des régimes fascistes ou fascisants veulent rétablir le genre traditionnel qu’ils perçoivent menacé par les modifications des rapports de sexes. Or, les organisations féministes tardent à percevoir le danger fasciste et à le contrer. En Italie, en Allemagne, en Espagne, au Portugal, elles sont dissoutes et leurs membres poussées à la clandestinité ou l’exil. Les associations féministes internationales ne parviennent pas non plus à faire opposition à la montée du fascisme, à l’exception de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté qui, aux côtés de l’Internationale communiste, est à l’initiative de la constitution d’une grande organisation transnationale de femmes antifascistes : le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. La guerre d’Espagne et les agressions fascistes en Éthiopie ou en Europe centrale constituent un tournant : dès lors le clivage entre pacifistes intégrales et antifascistes mettent à mal les vieilles solidarités féministes.

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Appel à communication : Colloque historique international : Pierre Renouvin, Jean-Baptiste Duroselle (1917-2017). La construction d’une discipline, l’histoire des relations internationales

Appel à communication

 

Co-organisateurs : L. Badel (professeur, Université Panthéon Sorbonne), R. Frank (professeur émérite, Université Panthéon Sorbonne), A. Marès (professeur, Université Panthéon Sorbonne), G.-H. Soutou (professeur émérite, Académie des sciences morales et politiques), M. Vaïsse (professeur émérite, Institut d’études politiques, Paris)

Inscrit dans le cadre des programmations du Labex EHNE, de la BDIC et de la Mission du Centenaire

 

Présentation:

La guerre de 1914-1918 a, on le sait, marqué la vie de Pierre Renouvin et Jean-Baptiste Duroselle. Cette empreinte a eu des conséquences sur leur vie personnelle, institutionnelle et scientifique. Le premier est âgé de vingt-quatre ans quand il est grièvement blessé au Chemin des Dames en 1917. Le second naît cette même année et sera « hanté » sa vie durant par le souvenir de la Grande Guerre des Français à laquelle il consacre son dernier livre en 1994. Une génération les sépare mais leurs noms sont accolés sur la couverture du livre Introduction à l’histoire des relations internationales paru en 1964. Il consacre une discipline qui, à l’instar d’autres sciences humaines et sociales, est née de l’effervescence intellectuelle qui a marqué la Première Guerre mondiale. Ni mausolée à la mémoire de deux historiens français, ni récit hagiographique d’une « école » historique française, le colloque aura pour objectif de replacer le parcours intellectuel et académique des deux historiens dans les débats intellectuels qui marquent la naissance d’une discipline : l’histoire des relations internationales. La construction méthodique de ce nouveau champ académique sera examinée avec précision, en particulier dans ses interactions avec les autres disciplines des sciences humaines et sociales.

Le parcours de P. Renouvin et J.-B. Duroselle ne peut être abstrait des conditions sociales et politiques d’exercice de leur métier. Loin d’être enfermés dans une tour d’ivoire, ils ont participé aux joutes intellectuelles qui ont marqué leur temps (cf. les attaques de Lucien Febvre ou de Marcel Merle). Très enracinés dans un terrain français et francophone, ils ont tissé des réseaux académiques et politiques transnationaux qui dépassaient la France et l’Europe. Historiens proprement engagés dans les débats du moment (la responsabilité de l’Allemagne dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale ; la Guerre froide ; la construction de l’Europe), pratiquant une histoire immédiate, au cœur de luttes institutionnelles en France ou travaillant à les résoudre, ils doivent faire l’objet d’un examen qui commence par restituer contingence et relativité à leur itinéraire pour mieux en dégager la singularité. Ayant essentiellement consacré leurs recherches personnelles et leurs réflexions à l’Europe et à ses peuples, ils n’en ont pas, pour autant, négligé les autres continents, leur accordant néanmoins un intérêt très variable. Universitaires, professeurs avant toute chose, ils ont prodigué leur enseignement à des générations entières en France et à l’étranger qui en ont été durablement marquées.  Chercheurs, ils ont ouvert des pistes de recherche que leurs élèves ont approfondies. Membres de l’establishment intellectuel de leur temps, les deux hommes ont cumulé les responsabilités et les honneurs : leurs réseaux de nature politique seront mis au jour.

En un début de XXIe siècle marqué par l’épanouissement de l’histoire globale, le colloque sera le lieu d’un débat libre et précis sur les caractères, les objets, les sources et les approches spécifiques de l’histoire des relations internationales. Pour explorer ces thèmes, le colloque proposera une lecture comparée et transnationale de leurs itinéraires, combinant une approche thématique et biographique, en faisant appel principalement à des historiens français et étrangers et en accueillant les propositions émanant de spécialistes d’autres disciplines.

 

De nombreux thèmes d’intervention peuvent être envisagés parmi lesquels :

  • Les guerres du siècle et leur influence
    • sur la carrière académique
    • sur la carrière institutionnelle
    • sur les écrits publics et privés
    • les questions militaires et stratégiques
  • L’institutionnalisation des relations internationales, fruit de l’influence nouvelle des Etats-Unis ?
    • histoire diplomatique et histoire des relations internationales
    • réformes, disciplines et chaires nouvelles
    • le rôle direct des fondations américaines (Carnegie, Rockfeller, Ford) ; les collaborations suisses et italiennes  
    • Les Etats-Unis dans les écrits de P. Renouvin et J.-B. Duroselle
  • Sources, édition et travail d’équipe
    • Les sources
    • Les Documents diplomatiques français
    • La documentation comme moyen d’action (Commission des archives diplomatiques)
  • Traduction, diffusion et réception
  • La construction d’un champ académique : l’histoire des relations internationales
    • La construction d’une bibliothèque : la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine
    • Les publications : la Revue d’histoire de la Guerre mondiale, L’Année politique, Relations internationales
    • La construction d’une chaire
    • Maîtres & disciples (le séminaire du mardi soir de JBD)
    • La naissance du CERI (Fondation nationale des Sciences politiques)
    • La consécration institutionnelle : des académiciens des Sciences morales et politiques
  • L’Europe et le monde vus par P. Renouvin et J.-B. Duroselle
    • L’ « Asie » de Pierre Renouvin
    • L’Europe vue par P. Renouvin et J.B. Duroselle
    • Les Etats-Unis de J.-B. Duroselle
  • L’action publique de deux universitaires français
    • Les combats académiques et institutionnels
    • Pierre Renouvin pendant la Seconde Guerre mondiale
    • Jean-Baptiste Duroselle pendant la Seconde Guerre mondiale
    • Les réseaux catholiques et démocrates-chrétiens de Jean-Baptiste Duroselle
    • Le Doyen Renouvin et la création de centres de recherche à la Sorbonne
    • L’université de Vincennes et  Jean-Baptiste Duroselle
    • L’action européiste de de Jean-Baptiste Duroselle
    • Mai 1968

 

Ces thèmes ne sont pas limitatifs et toute proposition sera étudiée avec attention.

 

Langues du colloque : anglais et français

Quelle que soit la langue utilisée, toutes les propositions seront étudiées.

 

Date-limite d’envoi des propositions : le 1er juin 2016

Les propositions de communication (500 mots maximum et un bref curriculum vitae) doivent être envoyées à Andrea Martignoni : martignoni.andrea@yahoo.fr

 

Dates et lieu du colloque : Paris –  8-10 juin 2017

 

Comité scientifique du colloque

Laurence Badel (professeur, Université Panthéon Sorbonne), Andrew Barros (professeur, Université du Québec à Montréal), Eric Bussière (directeur, UMR Sorbonne-IRICE), Antoine Fleury (professeur émérite, Université de Genève), Robert Frank (professeur émérite, Université Panthéon Sorbonne), John Keiger (professeur, Université de Cambridge), Peter Jackson (professeur, Université de Glasgow), Thomas Maissen (directeur, Institut historique allemand, Paris), Antoine Marès (professeur, Université Panthéon Sorbonne), Antoine Prost (président, conseil scientifique de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, Paris), Matthias Schulz (professeur, Université de Genève), Georges-Henri Soutou (professeur émérite, Académie des sciences morales et politiques, Paris), Arnold Suppan (professeur, Österreichische Akademie der Wissenschaften, Vienne), Valérie Tesnière (directrice, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), Maurice Vaïsse (professeur émérite, Institut d’études politiques, Paris), Antonio Varsori (professeur, Université de Padoue), Andreas Wirsching (directeur, Institut für Zeitgeschichte, Munich)

 

 

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Humanisme civique

Auteur-e-s Brian MAXSON

Il s’agit ici d’examiner les origines, les caractéristiques principales et l’évolution des usages du concept d’« humanisme civique » chez les historiens. Le terme est issu des travaux d’un historien du xxe siècle, Hans Baron ; il décrit l’attrait exclusif pour la vie active, les formes politiques républicaines qui se seraient développées à Florence après 1402, ainsi que la reconnaissance des écrits en langue vernaculaire. Les historiens après Baron ont mis à l’épreuve, soutenu, développé et modifié cette conception initiale. Plus récemment, une série d’articles publiés au début des années 1990 et deux recueils parus respectivement en 2000 et 2015 ont donné au concept d’humanisme civique ses connotations actuelles. Dans la recherche contemporaine, l’humanisme civique a perdu la plupart de ses traits d’origine et renvoie plus généralement à la manière dont la culture savante a été impliquée dans la vie politique de l’Europe de la première modernité. Ainsi, le concept d’humanisme civique reste un outil important pour les historiens, bien que sa compréhension historique diffère notablement de la thèse originelle de Baron.

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Appel à communication : Journée d’étude : Veuvages issus de conflits armés en Europe (XIXe-XXIe siècles) : Quelles spécificités ? Quelles différences ?

Appel à communication

Cette journée d’étude est la troisième et dernière d’un cycle de trois journées d’études sur les Veuves, veufs et veuvages en Europe à l’époque contemporaine. (Pour avoir davantage de précisions sur le projet général: http://www.labex-ehne.fr/2014/04/22/journees-detude-appel-a-communication-veuves-veufs-et-veuvages-en-europe-a-lepoque-contemporaine-19e-21e-siecles/).

Cette troisième journée d’études vise à s’interroger sur le veuvage provoqué par des situations de conflits armés, qu’il s’agisse des guerres mondiales entre états, mais aussi de guerres civiles, d’indépendance, de même que d’autres formes de conflits (luttes armées, terrorisme…). La définition du veuvage est la même que celle retenue pour les autres journées, à savoir une définition large, non strictement juridique, qui inclut l’ensemble des conjoints survivants, que leur relation avec le/la défunt.e ait été, ou non, officialisée préalablement par le mariage.

Le questionnement ici est double. Il porte, d’une part, sur les spécificités de ces veuvages. Le fait qu’un décès ou une disparition survienne dans les circonstances atypiques d’un conflit armé influe-t-il sur le veuvage du conjoint survivant ? Dans quelle mesure ce veuvage se distingue-t-il de celui des femmes et des hommes qui sont devenu.e.s veuves et veufs dans un contexte plus ordinaire ? Dans quelle mesure, également, le deuil des conjoints survivants se distingue-t-il de celui des autres membres de la famille (notamment orphelins et ascendants du défunt) ? Le questionnement porte, d’autre part, sur les différences qui existent entre ces veuvages. Quelles différences peut-on observer selon les conflits armés (certains conflits étant mondiaux, d’autres coloniaux ou de décolonisations, d’autres civils), selon les territoires et nations européennes, selon les camps et belligérants impliqués, selon les sexes aussi… car, si le veuvage de guerre a longtemps été une réalité fortement sexuée, il devient, à mesure que les conflits armés génèrent de plus en plus de victimes civiles, une expérience mixte, pouvant toucher aussi bien les hommes que les femmes. Pour autant, ces expériences sont-elles assimilables ? Quelles différences persistent entre les droits des unes et des autres, entre leurs pratiques de deuil, et quels sont les attendus sociaux et politiques auxquels ils et elles sont soumis.e.s ?

Les propositions de communication pourront s’articuler autour des différents axes thématiques suivants:

→ Législations et institutions :

– Quelles sont les législations élaborées et les institutions mises en place pour aider les conjoints des tués ou disparus d’un conflit armé ?…

– Dans quel contexte ces législations et ces institutions ont-elles émergées et évoluées ? Quelles en sont les origines ? Se sont-elles inspirées de législations antérieures relatives à d’autres veuvages atypiques (par exemple les lois sur les accidents du travail pour la France) ? Observe-t-on des similitudes entre pays européens ? Les législations nationales se sont-elles mutuellement influencées ? Veuves et veufs se sont-elles/ils impliqué.e.s dans l’élaboration et l’évolution de leur prise en charge ? Peut-on parler d’instrumentalisation politique de ces victimes ?…

– Quelles évolutions et postérité connaissent ces législations et ces institutions ?   S’achemine-t-on vers un droit communautaire destiné aux victimes de guerre en Europe ? Le droit des victimes de conflits armés prend-il en compte l’évolution des pratiques conjugales qui se départissent de plus en plus du mariage ? Compagnes et compagnons sont-elles/ils pris en considération ? La dimension genrée de ces législations (souvent davantage pensées pour des femmes) s’estompe-t-elle avec le temps et selon les conflits ? …

→ Démographie et pratiques familiales :

– Dans quelle mesure l’évolution des formes des conflits armés remet-elle en cause la dimension majoritairement féminine du veuvage ? Existent-ils des veufs de guerre ? Qui sont-ils ? Le profil démographique des veuves (âge et maternité notamment) évolue-t-il dans le temps, selon les pays et selon les conflits ?…

– Les pratiques familiales des veuves et veufs de guerre, en matière, entre autres, de succession, de remariage ou de parentalité, se distinguent-elles de celles des veuves et veufs “ordinaires”, notamment par la prise en charge de leurs enfants, reconnus – ou non – comme “orphelins de guerre” ? Cette entremise d’institutions extérieures à la famille modifie-elle les relations intrafamiliales et le pouvoir des conjoints survivants sur la gestion du patrimoine familial ou sur leurs choix éducatifs ?…

→ Rituels funéraires et expériences de deuil :

– Les décès survenus dans un contexte de mort de masse et violente provoquent-ils des deuils spécifiques ? Ces deuils varient-ils d’un conflit à l’autre, selon l’intensité, la forme de même que l’issue (victoire ou défaite) de ces mêmes conflits ?…

– Les rituels funéraires en contexte de guerre ou issus de conflits armés sont-ils communs d’un pays belligérant à l’autre ? Par exemple, perçoit-on des points communs dans les pratiques de deuil de disparus ? Peut-on parler de rituels funéraires spécifiquement européens comparativement aux pratiques en oeuvre sur les autres continents ? Par quelles nouvelles pratiques funéraires, les rituels traditionnels tombés en désuétude suite à la Seconde Guerre mondiale (port du deuil notamment) ont-ils été remplacés ? Observe-t-on des différences sexuées dans les usages sociaux du deuil ?…

– Les rituels funéraires tendent à homogénéiser des expériences intimes du deuil qui sont aussi nombreuses qu’il y a d’individus. Pour autant, dans quelle mesure peut-on saisir des analogies dans les expériences de deuils des veuves et veufs de victimes de conflits armés ? Y-a-t-il toujours superposition du deuil national et du deuil individuel ? De quelle manière le traitement médiatique particulier dont les défunt.e.s sont souvent l’objet influe-t-il sur l’évolution psychologique des endeuillé.e.s ? En quoi leur expérience intime, en tant que conjoint survivant, se différencie de celui des autres membres de la famille (en raison de leur lien de parenté ou de leur âge) ?  Quelles sources peut-on mobiliser pour retracer ces processus intimes de deuil ? Une histoire des pratiques des psychiatres et psychologues envers les veuves et veufs de conflit armé est-elle possible ? Dans quelle mesure les concepts forgés par ces derniers sont-ils mobilisables par les chercheurs en sciences humaines et sociales…

Le comité scientifique portera une attention toute particulière aux propositions de communications portant sur d’autres pays que la France ou envisageant une analyse comparée. Des approches genrées sont également attendues.

Les communications pourront être formulées en français ou en anglais.

Une publication des actes des trois journées d’étude est prévue.

Comité scientifique :

  • Peggy Bette (CERHIO, université Rennes 2)
  • Christel Chaineaud (CAHD, université Bordeaux)
  • Martine Cocaud (CERHIO, université Rennes 2)
  • Magali Della Sudda (centre Emile Durkheim, Sciences Po-Bordeaux)
  • Françoise Leborgne-Uguen (université de Bretagne occidentale-Brest)
  • Yannick Marec (GRHIS, université Rouen)
  • Simone Pennec (université de Bretagne occidentale-Brest)
  • Paulette Robic (IEMN-IAE, université Nantes)
  • Bruno Valat (centre universitaire Jean-François Champollion-FRAMESPA- université Toulouse 2)
  • David G. Troyansky (Brooklyn College et le Graduate Center, City University of New York )
  • Olivier Vernier (ERMES, université Nice-Sophia Antipolis)
  • Clémentine Vidal-Naquet (post-doctorante, secrétaire générale du Labex EHNE)
  • Fabrice Virgili (CNRS-IRICE, LabEx EHNE)

Comité d’organisation :

Peggy Bette (CERHIO, Rennes 2)

Christel Chaineaud (CAHD, Bordeaux)

Date et lieu de la journée :

Lundi 7 novembre 2016, à Paris (Musée de l’armée, Hôtel national des Invalides)

Modalités de soumission des propositions de communication :

Les propositions de communication devront contenir les informations suivantes :

  • Nom, prénom
  • université ou laboratoire de rattachement
  • fonction
  • Titre envisagé de la communication
  • Texte de 2 à 3 000 signes en français ou en anglais précisant le contenu, la méthodologie et les sources

La date limite de soumission des propositions de communication pour la troisième journée est le 29 mai 2016. Le comité scientifique répondra dans un délai d’un mois.

Les propositions de communication sont à adresser à veuvages.europe@gmail.com

L’organisation du colloque prend en charge l’hébergement des intervenant.e.s (pour une nuitée), ainsi que le déjeuner du lundi 7 novembre. Le remboursement de leurs frais de transport sera au moins partiel.

Pour toute information complémentaire : veuvages.europe@gmail.com

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