Arlette CAMION, Simona HURST (dir.), Les lettres parisiennes du peintre Victor Müller, Paris, PUPS, 2015.
Le jeune peintre allemand Victor Müller (1830-1871), après ses études, vient s’installer Lire la suite






Arlette CAMION, Simona HURST (dir.), Les lettres parisiennes du peintre Victor Müller, Paris, PUPS, 2015.
Le jeune peintre allemand Victor Müller (1830-1871), après ses études, vient s’installer Lire la suite
Dans le cadre du LabEx EHNE (Écrire une histoire nouvelle de l’Europe), l’axe 5 – L’Europe des guerres et des traces de guerre – accueille pour une durée de 2 mois un-e universitaire (chercheur ou enseignant-chercheur confirmé-e) en poste dans une institution étrangère pour l’associer à ses travaux et à contribuer à l’internationalisation de ses recherches.
Le LabEx EHNE a pour objectif principal d’expliquer la crise que connaît actuellement l’Europe en construisant une historiographie nouvelle qui s’adresse tout autant au monde scientifique qu’aux enseignants, aux citoyens et aux politiques. Véritable incubateur de la recherche, le LabEx EHNE offre ainsi un cadre exceptionnel pour réfléchir à l’histoire du continent européen, tout en se proposant de vulgariser les résultats de ces travaux auprès d’un large public. La réalisation d’une encyclopédie numérique (www.ehne.fr) constitue à ce titre l’un de ses principaux objectifs. Le projet réunit cinq laboratoires partenaires issus de trois établissements universitaires (universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Paris-Sorbonne, université́ de Nantes) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il est dirigé par le professeur Éric Bussière (université Paris-Sorbonne, UMR 8138 Sirice).
Au sein du LabEx, l’axe 5 interroge le rôle central que la guerre et ses suites jouent dans l’histoire de l’Europe contemporaine. Les chercheurs qu’il rassemble étudient les guerres et leurs traces, matérielles, mentales, mémorielles… de façon transversale, dans un cadre européen en dehors des histoires nationales ou des chronologies trop étroites qui sont surreprésentées parmi les travaux sur la guerre. Ils cherchent ainsi à comprendre ce qu’est la guerre dans toutes ses dimensions, matérielles, humaines, économiques, symboliques. Leurs travaux ambitionnent de redéfinir certains termes clés – tels que guérillas, petites guerres, guerre civile, guerre mondiale, guerre froide –, ainsi qu’à générer de nouvelles approches. Il s’agit aussi de questionner ce qu’ont été les voies d’un vivre ensemble après un conflit. Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après-génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les voies choisies pour mettre fin aux conflits (traités, réparations, repentances…) et les processus de rapprochement et de réconciliation ? Leur réflexion porte également sur les traces laissées par les conflits : traces collectives comme les mémoriaux ; traces individuelles comme les témoignages. Ces questions et bien d’autres encore sont abordées autour d’une dizaine de grands thèmes évocateurs : occupations ; déplacements ; mémorialisation ; réconciliation ; vainqueurs/vaincus ; réparations ; représenter la guerre ; quand la guerre trouble le genre ; violences ; objets ; juger la guerre.
Dans son dossier, la ou le candidat-e devra montrer ce que ses recherches sont susceptibles d’apporter au projet collectif de l’axe 5 du LabEx EHNE. Nous accorderons une attention particulière, mais en aucun cas exclusive, aux candidat-e-s qui envisagent de développer l’une des trois thématiques suivantes : guerre et économie, guerre et droit, les combattants dans la guerre.
Le ou la candidat-e retenu-e devra organiser une journée d’études, rédiger des notices de l’encyclopédie (au moins deux, www.ehne.fr) et participer à/animer des conférences ou séminaires organisés dans le cadre de l’axe.
Calendrier :
Séjour de 2 mois durant l’année 2017 : soit entre février et juin ; soit entre septembre et novembre.
Condition d’éligibilité́ :
– Chercheurs et enseignants-chercheurs titulaires d’une HDR (habilitation à diriger les recherches) ou diplôme équivalent, statutaires dans une institution étrangère
– Très bonne maîtrise des langues française et/ou anglaise Conditions d’accueil :
– Rémunération : traitement équivalent à celui d’un professeur de classe exceptionnelle (salaire mensuel : 4 800 € net)
– Transport : le LabEx EHNE prend en charge un voyage aller-retour du/de la candidat-e retenu-e entre son lieu de résidence habituel et Paris
– Moyens de recherche : mise à disposition d’un bureau avec son équipement informatique
– Résidence à Paris obligatoire
Candidature :
– Le dossier devra être rédigé́ en français ou en anglais
– Il devra être envoyé́ au plus tard le 1er septembre 2016
– La réponse sera communiquée le 15 septembre 2016
Les pièces devront être envoyées en un seul fichier électronique à l’adresse suivante : labexguerres@gmail.com
Le dossier sera impérativement constitué des pièces suivantes :
– Formulaire de candidature dûment rempli
– Curriculum vitae incluant une liste complète des publications
– Présentation du projet de recherche (maximum 5 pages) suivie d’une bibliographie sélective
– Un ou deux articles que la/le candidat-e souhaite porter à la connaissance de la commission de sélection
Corine DEFRANCE (dir.), La « réconciliation » après les conflits : un « savoir-faire » européen, Cahiers Sirice, 2016/1, n° 15, [en ligne]
Les Nouvelles Équipes internationales (NEI), constituées à Liège en 1947, et les rencontres qui réunirent à Genève dans le plus grand secret, entre 1947 et 1955, les principaux dirigeants de la démocratie chrétienne européenne occidentale ont constitué des lieux d’échanges et de dialogue importants. Dans le contexte de la guerre froide naissante, elles ont joué le rôle d’une Internationale de la démocratie chrétienne « avant la lettre » qui a « facilité » l’avancement du processus d’intégration européenne.
La mise en place des premières politiques sociales avant la Grande Guerre constitue un des moments forts de l’histoire de l’Europe : la consolidation des États-nations n’éclipse pas les réflexions quant à l’élaboration d’un « modèle social européen ». Malgré les hésitations constantes de cette fin de siècle, entre affirmation de caractères nationaux et volonté de coopération, s’esquisse, au prisme de congrès, de conférences, d’échanges scientifiques et culturels, les contours d’une « nébuleuse réformatrice » dépassant les frontières nationales.