Auteur-e-s Raphaëlle BRANCHE
Lors de la colonisation, au xixe siècle, les pays européens imposent une violence politique issue de leur supériorité militaire et économique. À l’ordre fondé sur la suprématie des Blancs s’ajoutent des rapports de genre spécifiques, composés loin de la métropole et nourris d’un imaginaire souvent ambivalent des hommes et des femmes indigènes. Les pratiques sont par conséquent très variées : du concubinage à l’emploi de soldats colonisés, de la répression sanglante à la réglementation de la prostitution. Jusqu’aux indépendances et quelle que soit la métropole, l’ordre politique a partie liée avec des questions de genre et de « race ».
Source: Violence, genre et « race »





