Lundi 2 décembre 2013, Université Paris IV-Sorbonne, 3e étage de l’escalier G, salle J636
Journée d’étude organisée par Alya Aglan et Catherine Horel LabEx EHNE (« Écrire une histoire nouvelle d’Europe »), axe 5 (« Guerres et traces de guerre »)
Cette journée s’inscrit dans le cadre de l’élaboration des entrées de l’encyclopédie destinée à mettre en oeuvre l’écriture d’une nouvelle histoire de l’Europe. Parmi les problématiques envisagées au sein de l’axe 5 du Labex, consacré à l’étude de la guerre et des traces de guerre, la question des vainqueurs et des vaincus apparaît primordiale dans la mesure où la distinction qui s’opère au moment de l’événement tend à fluctuer au cours des décennies postérieures en subissant un effet de brouillage qui incite à la réflexion sur le temps long. Cette journée d’étude a pour vocation d’éclaircir, à travers quelques cas particuliers, ces singulières circulations d’une position à l’autre. Quels sont les éléments décisifs d’une victoire ou d’une défaite qu’elles soient militaires, diplomatiques, sociales voire culturelles ? Comment se construisent et se solidifient, dans le temps long, aussi bien les situations que les postures de vainqueurs et de vaincus ? Il s’agit autant de questionner les événements tels qu’ils sont perçus par les contemporains que les interprétations et éventuels retournements ou réévaluations opérés par la postérité. Comment évoluent les figures de vainqueurs et de vaincus dans leur confrontation avec les faits et les récits qui font suite ? L’histoire qui s’écrit est-elle, comme l’affirme R. Koselleck, toujours élaborée par les vainqueurs ?





